Sucrée et qui fond dans la bouche!
©François Laplante Delagrave
Mathieu Pedneault
Comme vous le savez, 2017 fut toute qu’une année côté scandales! Une des pires années selon plusieurs protagonistes! Une chose est certaine, ces scandales ont porté écho à nos deux oreilles! Certes, 2017 revue et corrigée a su, de façon chirurgicale, condenser un an d’informations marquantes en seulement 90 minutes. Une heure trente de rires contagieux et sourires garantis!
J’assiste à cette célèbre revue de l’année depuis bientôt dix ans. Je dois avouer que 2017 triomphe au sommet des palmarès. J’ai cru remarquer que les imitations furent d’un cran plus réalistes que les années précédentes. Des gags très drôles, mieux répartis et que dire des décors, un amalgame symphonique pour l’œil critique. À noter que j’étais ravi de revoir la comédienne Suzanne Champagne dans cette édition, puisque l’an dernier elle n’était pas de la partie. La mise en scène est signée et orchestrée d’une main de maître par René Simard. 2017 rassemble une cuvée explosive de talent, quoi demander de mieux?
Cette année, « l’étoile du match » va à Benoît Paquette, puisque ses imitations délirantes furent d’une ressemblance quasi parfaite avec la réalité. Ici, le but n’est pas d’imiter à 100 % un personnage, mais lorsque c’est fait avec une certaine précision, c’est d’autant plus impressionnant pour le spectateur. « Rodé au quart de tour » qualifie bien cette œuvre théâtrale du Rideau Vert. Vous en aurez pour votre argent, et bien plus! Broadway peut maintenant aller se rhabiller, Saint-Denis est sur la map…
Désolé à l’avance pour ces admirateurs de la loi 101, mais en sortant de la salle, « Fucking bon » fut rapidement expatrié de ma bouche, suivi d’un joyeux silence. S’il y a une pièce que tout le Québec francophone devrait aller voir en cette fin d’année, c’est certainement, 2017 revue et corrigée.
Côté actualité, espérons que 2018 sera teintée de notes plus positives, plus douces et surtout axée sur le respect de l’autre…
Crédit photo : ©François Laplante Delagrave
Texte révisé par : Annie Simard