Égal au premier
©Sony
Par : Martial Genest
C’est dès le vendredi 20 juillet, que les amateurs de films d’action pouvaient renouer avec Denzel Washington qui reprend le rôle de Robert McCall dans le tout nouveau Equalizer 2.
Un peu comme le tout premier Equalizer, le personnage de Robert McCall tente de mener une vie tranquille et d’aider des gens tout en restant dans l’anonymat, car il lui est impossible de rester indifférent aux abus sur les plus faibles. Bill Pullman et Melissa Leo font eux aussi un retour dans les rôles de Brian Plummer et de Susan Plummer respectivement. Mais lorsque son amie Susan Plummer est assassinée lors d’une enquête de meurtre à Bruxelles, les responsables de cet acte deviendront la cible pour une vengeance démesurée de la part de l’equalizer.
Les scènes de violence bien que peu nombreuses dans ce film, sont d’une brutalité extrême et démontrent une certaine rage du personnage principal qui inflige sa propre justice dans un temps record. L’utilisation du stéréotype du jeune noir confronté au choix entre l’éducation et la violence des gangs de rue n’avait pas besoin d’être dans ce film pour l’histoire. Cet élément est utilisé à profusion dans les films ayant un héros de couleur comme s’il était nécessaire de sauver un jeune Afro-américain de la violence urbaine par film.
Le seul point qui m’a déplu quelque peu est que certaines scènes furent filmées avec un objectif grand angle,et ce, sans raison apparente, car cette vision n’ajoutait rien et semblait avoir été faite sans but précis, sauf si l’élément pour lequel il avait été pensé fut retranché au montage. Tout comme son prédécesseur, Equalizer 2 n’est pas un film qui laissera une grande marque sur le monde du cinéma, mais si vous aimez voir le héros battre à lui seul une troupe d’assassins d’élite bien entraînés et que la vue du sang ne vous dérange pas, vous serez bien servis. On connaît bien ce type de film et on sait à quoi s’attendre avant d’entrer dans la salle de cinéma et on en ressort deux heures plus tard, sans mauvaise surprise.
Note: 2/5
Texte révisé par: Nabila Chabane