Jérôme Charlebois récidive avec un 5e album
© Officielle / Laurence Labat
Par : Christian Gaulin
Dans le milieu de la musique au Québec, Charlebois est un nom lourd à porter. Mais quand on se prénomme JÉRÔME et que la musique fait partie intégrante de ta vie, les barrières ne peuvent que tomber et laisser tout l’espace à la créativité, à la spontanéité et à la liberté de définir qui on est. C’est la place que Jérôme Charlebois s’est fabriqué au cours des 15 dernières années, non sans effort.
Il est difficile de passer sous silence sa grande ressemblance physique avec son célèbre père, Robert Charlebois. Mais c’est la seule comparaison que je me permettrai de faire, car Jérôme a clairement développé son style musical et sa personnalité bien à lui.
© Facebook officiel Jérôme Charlebois
Un album plus éclaté et assumé
Le 1er février dernier, Jérôme Charlebois nous proposait son 5e opus en carrière intitulé Fun noir, un album aux sonorités « pop », agrémentées de saveurs décontractées, distrayantes, entraînantes, poétiques et exotiques. Contenant 9 chansons aux rythmes dynamiques, on peut déceler rapidement le « fun noir » que l’auteur-compositeur-interprète a eu durant le processus de création de cet album qu’il nous offre. Jérôme est passionné par son métier et on le ressent à travers ce disque plus éclaté que les précédents et bien assumé.
Parmi les pièces musicale qu’il nous présente, Jérôme Charlebois s’amuse en reprenant la chanson Fruit de la passion popularisée par le Gouadeloupéen Francky Vincent en 1991. Également, on y retrouve des textes engagés avec Par les couilles et Boomshakalaka, les pièces au son rock-ballades Old Orchard et Perdu, du pop rock avec Bégaye, une touche rap et de zouk créole avec Le Zouk, qui a trouvé son chemin dans quelques radios des Antilles françaises. Le tout est accompagné par des guitares électrisantes et des sonorités bien actuelles. Puis, avec Neverland, le 1er extrait radio présenté par l’artiste, on a droit à une pièce touchante plus pop qui parle d’un homme vit des tensions dans son couple et souhaite s’enfuir bien loin…
Fun noir, c’est un « album-bonheur » qui s’écoute facilement lors d’occasions festives, dans la voiture, en maillot sur le bord de la piscine avec une sangria ou simplement pour se mettre un sourire dans la face.
© Officielle / Fun noir
Un retour dans le passé
Jérôme Charlebois plonge dès son jeune âge dans la musique avec l’enthousiasme familial et les influences que l’on connaît. La musique prend vite une place importante dans sa vie. À l’âge de 15 ans, il étudie la batterie et s’envolera plus tard pour Paris afin d’y apprendre les techniques de la voix et de la scène.
Après un premier album paru en 2007 et intitulé 27, il lance en 2010 Jérômanimé, avec lequel il se fait remarquer avec sa chanson J’aime ses défauts qui connaît un beau succès au Québec. En plus de sa propre tournée avec ses musiciens, Jérôme participe à plus de 300 fois au spectacle « Il était une fois… La boîte à chansons » en y assumant la 1ère partie. En avril 2013, il lance le disque Flambant 9, un album aux trames plus engagées et en 2015, son 4e album Même pour les matantes voit le jour.
© Site officiel Jérôme Charlebois
Maintenant que Fun noir est disponible et que son 1er extrait, Neverland, est dans les radios depuis le 30 janvier dernier, Jérôme est prêt à parcourir le Québec avec ses musiciens pour présenter son nouveau spectacle Fun noir découlant de l’album. Parallèlement, il travaille à un autre projet avec ses musiciens où il partagera la scène avec Yves Lambert, spectacle qui sera offert un peu partout cet été. Bref, du gros « fun noir » assuré, nous dit-on!
Vous pouvez suivre Jérôme Charlebois en consultant son site officiel et sur les réseaux sociaux via sa page Facebook et Twitter. Pour un temps limité, il vous est possible d’écouter l’album Fun noir dans son intégralité, juste ici. Bonne écoute!