Dernière semaine d’octobre de nouveautés

Par: Mylène Groleau

Cette semaine, sur fond d’épouvante, nous laisse sur quelques balades pour adoucir les esprits d’Halloween. Rien de mieux pour embarquer dans le mois de novembre à pieds joints. Je vous laisse découvrir ces nouveautés, toutes aussi bonnes les unes que les autres.

Bonne semaine!

Charlotte Cardin

Après le lancement très attendu et mondialement salué de son dernier album Phoenix au printemps 2021, Charlotte Cardin a dévoilé Scorpio Season, une toute nouvelle chanson électro-pop envoûtante et inspirée, co-écrite et réalisé par Stint (Demi Lovato, Kesha & Panic! At The Disco) et Jason Brando. Scopio Season est donc l’un des nouveaux extraits qui se retrouvera sur la réédition de son tout premier album en carrière, Phoenix Deluxe dont la sortie est prévue le 12 novembre prochain. La pièce Scorpio Season est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes numériques.

C’est donc en novembre prochain qu’on retrouvera la pièce Scorpio Season sur l’album Phoenix Deluxe, une réédition de 20 titres, en prévente maintenant, qui offrira un accès inédit à l’univers de l’autrice-compositrice-interprète montréalaise. On y découvrira ainsi plusieurs nouvelles pièces qui viendront compléter les treize chansons unanimement encensées de l’album original qui, rappelons-le, après avoir occupé le sommet du palmarès Billboard Canada pendant deux semaines, se taillait une place sur la liste sélecte du prix Polaris remis annuellement au meilleur album canadien.

Phoenix, un tout nouveau spectacle et une tournée en Amérique du Nord puis en Europe.
Charlotte Cardin fera son grand retour sur scène au Québec dès l’hiver 2022 pour un tout nouveau spectacle aux couleurs de son album. Plusieurs dates pour Montréal et Québec en janvier et février 2022 sont déjà annoncées. Quelques billets sont toujours disponibles pour le MTelus à Montréal le 15 février prochain. Pour tous les détails concernant la tournée Nord-Américaine et Européenne de Charlotte Cardin, visitez le charlottecardin.com

Alexandre Désilets

Après avoir dévoilé les extraits Les gens heureux, Trop court l’été et Viva l’avatar — qui se sont attirés une réception fort favorable en plus de s’être frayé un chemin franc vers les ondes radiophoniques de la province —, la trajectoire du récent effort de l’artiste s’amorce de belle façon. Orchestré dans un univers acoustique et épuré, Les gens heureux s’amène ainsi, telle une touchante offrande d’honnêteté. Nouvel arrivage très attendu de chansons signées Alexandre Désilets, l’opus de dix titres pose au centre de sa proposition la voix magnifique et singulière de l’auteur-compositeur-interprète.

Nouvel album offert le 22 octobre. Tandis que le bonheur à toute épreuve semble l’idéal à projeter, l’artiste s’intéresse ici à cette tendance que présente l’humain à se conformer excessivement aux comportements attendus, quitte à taire sa propre subjectivité. Une normopathie du bien-être. Dans cette sempiternelle quête de l’amour celle d’aimer et d’être aimé, qui comme toujours, guide l’action. Désilets revisite l’image et la met à sa main.

Toujours enclin à susciter l’introspection et la réflexion tout en donnant aux corps l’irrésistible envie de s’animer, Alexandre Désilets, son talent certain, sa créativité et son grand sens mélodique, continue de s’imposer sur la scène musicale québécoise. Les gens heureux en est la plus récente, et convaincante, attestation

Luis Clavis

Après un premier album solo convaincant paru en février 2020, Luis Clavis (Valaire, Qualité Motel) nous revient avec Échos d’une vie distante : volume 1, un EP dansant aux effluves néo-soul. Ce recueil réunit des chansons portées par des claviers étincelants et des guitares groovy qui nous invitent à ne pas lutter contre les forces du temps, mais à s’y bercer pendant que planent les lendemains incertains.

Dans ce premier volet de deux, l’auteur-compositeur-interprète renoue avec sa prose incisive et évocatrice, oscillant entre réflexions personnelles et observations sur notre drôle d’époque. La langoureuse Bien est le récit d’un exil aux îles, ce refuge ultime « où les vagues sont désertes et les plages sont désirs », tandis que L’été s’effondre se veut un vibrant hommage aux nuits d’été montréalaises et aux relations éphémères, à mi-chemin entre insouciance et lucidité.

Inspirée par un couplet publié par Rau Ze sur son compte Instagram, La richesse des pauvres, une pièce aux accents hip-hop, est une première collaboration entre les deux artistes.

Un interlude musical précède Grande fin, où Luis Clavis unit sa voix à celle, soyeuse, de L’Isle (Ariane Brunet). La musique, dansante, détonne avec des propos résolument fatalistes. Car chez Luis Clavis, on l’aura compris, tout est affaire d’équilibre et de contraste.

Si ce premier volume fait la part belle aux rythmes estivaux, le second, prévu l’hiver prochain, versera davantage dans l’introspection.

Sunderloom

Sunderloom lancera le single Vague de peur le 28 octobre prochain. Ce titre est le troisième extrait de l’album Cafés In Times of Disbeliefs qui paraîtra au printemps prochain.

Originaire de Québec, le duo formé du chanteur et multi-instrumentiste Alinoë Schneider et du batteur Charles Bélanger est actif sur la scène alternative depuis 3 ans. Sunderloom mélange poésie et introspections à différents styles comme le jazz fusion japonais et le new wave.

Cafés In Times of Disbeliefs, est le deuxième album du groupe. L’album énumère les peurs et les craintes du passage à la vie adulte. Le stress, la déprime et la recherche intérieure sont des thématiques récurrentes dans les textes de Sunderloom. Bien que l’anglais demeure la langue d’usage intuitive du groupe, cette pièce jongle entre le français et l’anglais et va chercher d’autres influences comme le rap.

Le single est une réflexion sur le sombre état d’esprit dans lequel Alinoë se trouvait l’été dernier. Cette période de stress intense et de dépression l’a forcé à se questionner sur la possibilité de vivre dans un monde où tout terrifie et où la beauté est illusoire. L’océan de son subconscient s’était rempli au point de déborder sur la plage de sa conscience à la manière d’une vague s’écrasant sur le rivage, annonçant une tempête.

Francis DeGrandpré

« Pour moi, plus je vis de belles choses, plus je deviens inspiré et plus le contenu devient bon», explique le chanteur à la voix caverneuse.

Paul Daraîche et Renée Martel

« Faire un album en duo, on y pensait depuis des années ! Cet album, c’est vraiment une fierté pour nous, on y a mis tout notre cœur et notre amour ! On y va jusqu’au bout. On veut aller à la rencontre du public, ensemble !On s’offre sincèrement le plus beau cadeau du monde avec cet album. »- Paul Daraiche & Renée Martel