« Giga-repas à la Cabane à sucre au Pied de Cochon »
Je suis une fille intense, et je ne fais pas les choses à moitié. Pour ma première chronique, je vous emmène « dans les coulisses », dans la cuisine de la gargantuesque Cabane à sucre du Pied de Cochon!
Comble du bonheur, nous avons obtenu notre réservation le lendemain de mon 25e anniversaire. On n’aurait pas pu trouver une meilleure façon de célébrer, surtout que j’ai eu la chance de rencontrer le sympathique chef Martin Picard lui-même. Joie!
Le souper fut une véritable orgie de bouffe – de gras et d’érable, tout particulièrement. Nous avions vu le menu à l’avance, mais malgré notre préparation mentale, nous avons été époustouflés par la quantité de nourriture qui nous était présentée à chaque service. Tout était « trop »; mais c’était exactement ce que nous souhaitions et nous ne nous attendions à rien de moins de la part du chef reconnu pour son extravagance.
À notre arrivée, nous prenons connaissance des lieux où sont préparés les plats. Notre table de quatorze personnes se trouve dans la cuisine alors on ne pourrait pas être plus près de l’action. L’ambiance est à la fête. Nous nous attablons et prenons quelques clichés.
Le pantagruélique repas débute par une sélection de bouchées sucrées. Si vous êtes surpris, tenez-vous bien, parce que cela ne fait que donner un mince aperçu de ce qui suivra! La tour de sucreries comprend de la barbe à papa (à l’érable, bien sûr, comme tout le reste!), des petits cornets, de la tire-éponge, des cannelés, des croissants aux amandes, des « whippets », des crèmes caramel ainsi que des mini-beignets, qui m’ont tout particulièrement plu. L’étage du dessous est composé de « shooters » de Jack Daniel’s à l’érable, une belle façon de nous ouvrir l’appétit sans doute.
Après avoir commandé un premier pichet de cidre et débouché le champagne (c’était également l’anniversaire d’une amie à la table, alors il fallait bien célébrer en grand!), nous recevons le premier service : manchons de canard à la sauce BBQ à l’érable, omelette au bacon et cervelle à l’érable, tranches de foie gras poêlé servies sur une crêpe avec des « bines » à l’érable, et saumon mariné à l’érable.
C’était la première fois que je goûtais à de la cervelle et, ma foi, c’est vraiment bon! Les manchons de canard étaient à s’en licher les doigts, et évidemment le foie gras, on n’en parle même pas; c’est toujours aussi délectable. Le saumon aurait probablement été le plat le plus léger du souper, mariné à l’érable et servi avec une vinaigrette citronnée, mais c’est plutôt la salade qui a joué ce rôle.
Et parlons-en de cette salade! Oreilles de Christ soufflées, cœurs et succulents gésiers… Un heureux mélange de textures et de goûts. On aime!
À ce moment-ci, habituellement, les convives commencent déjà à être pleins et prennent une pause avant les plats principaux. Nous, parce que nous sommes des guerriers, avions commandé un extra « tourtière du chef » : gésiers, ris de veau, pacanes, pacanes et une demi-meule de fromage dans une pâte triple beurre. Mémorable!
Je vous avais avertis que c’était spectaculaire comme repas!
Mon estomac a presque atteint sa limite d’expansion maximale… lorsqu’on nous présente le jambon à l’ananas ainsi que le poulet farci. Les filles à la table se réjouissent des assiettes d’haricots amandine (« enfin, des légumes! ») qu’on nous apporte. Et si je ne suis pas une amatrice de jambon, celui-ci était délicieux. Fumé dans un fumoir à l’extérieur de la cabane, il s’effiloche à souhait et est joliment accompagné de pommes de terre… Riez, riez! Elles étaient parfaites, je vous le jure! On a tous raffolé de ces pommes de terre imbibées du jus de jambon – à l’érable, bien sûr.
Pour être honnête avec vous, j’ai goûté aux deux plats, mais je n’ai pris que deux bouchées de chacun d’entre eux pour me laisser de la place pour le dessert. J’ai véritablement un deuxième (et probablement un troisième aussi) estomac pour les desserts. Je suis la définition même de la « dent sucrée »!
Trois desserts sont ensuite déposés sur la table : un gâteau meringue à l’érable et aux noix, un jell-o et yogourt à l’érable ainsi qu’une crème glacée molle à l’érable dans laquelle étaient piqués des bâtons de tire. Le jell-o n’a pas vraiment trouvé de fans parmi notre groupe, la texture très gélatineuse ne nous inspirant pas trop. Le gâteau, pour sa part, est très bon, et la crème glacée, elle, apaise nos estomacs. Mais si nous avions pu choisir, nous aurions probablement simplement pris à la fin du repas les desserts du début et ç’aurait été suffisant!
Nul besoin de vous dire que nous avons tous rapporté des plats de restants à la maison, parce qu’il était impossible de tout engouffrer sur place. Une belle façon de faire durer le plaisir! Si vous souhaitez vous aussi aller à la Cabane à sucre du Pied de Cochon, je vous conseille de vous prendre d’avance l’an prochain. Les réservations se font par courriel et débutent le 1er décembre; la Cabane affiche complet presque sur-le-champ alors vous devez être rapides sur le piton. Bonne chance et… bon appétit!
Par: Caroline Cloutier
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