Février fait son entrée tout doucement
Par : Mylène Groleau
Cette semaine, ce sera du tout doux dans vos oreilles. Honnêtement, moi j’en avais de besoin. Janvier ne nous a pas épargné et, d’entamer février sur des notes de douceur, nous aidera certainement mieux à apprécier de se tourner, ainsi, vers un printemps tellement attendu.
Moins d’une semaine avant la réouverture des salles de cinémas et de spectacles. Un retour inespéré! Je vous laisse donc poursuivre votre semaine sur ces quelques suggestions musicales.
Bonne semaine
Julien Clerc
C’est depuis le 28 janvier qu’est disponible au Québec, sous étiquette Musicor, le nouvel et 27e album studio de Julien Clerc : Les jours heureux. Ce disque attendu offre une collection de quatorze relectures personnelles de joyaux de la chanson française, des titres immortels d’artistes qui sont ses « préférences » à lui.
Pensons à Barbara, Bécaud, Brel, Trenet, Aznavour, Piaf, Ferré ou encore au grand Yves Montand dont l’inoubliable À bicyclette est le premier extrait proposé aux radios québécoises.
« Quelle chance j’ai eu de les voir sur scène, quelle chance j’ai eu de les connaître, tous. Il y a des moments dans la vie où il ne faut pas chercher plus loin que de retrouver le bonheur des jours heureux. » — Julien Clerc
Poursuivant sa belle histoire avec le Québec, Julien Clerc sera de retour dès l’automne 2022 avec son concert Les jours heureux. Portant sur scène l’album homonyme, ce spectacle, livré dans une formule plus électrique que ses précédents, offrira aussi les plus grands titres de son vaste répertoire, sans oublier quelques chansons incontournables de son disque Terrien, paru le printemps dernier. Ainsi, après une Tournée des 50 ans de près de 200 dates en Europe et au Canada, Julien Clerc se réjouit de retrouver le public québécois dès septembre prochain avec ce spectacle unique.
Vous pouvez relire l’article de ma consœur sur la dernière visite de Julien Clerc lors de sa présence à la Maison Symphonique pour La tournée des 50 ans avec son 24ième album À nos amours
Olivier Couture
Olivier Couture est de retour un tout nouvel extrait, Les jours abandonnés, disponible dès maintenant sur l’ensemble des plateformes numériques d’écoute et de téléchargement. Désormais entouré du réalisateur David Brunet (Cœur de pirate, Patrice Michaud, Vincent Vallières) et accompagné de ses musiciens Alex Kirouac et Alexandre Pomerleau, l’auteur-compositeur-interprète dévoile cette chanson pop-folk, entraînante et dépouillée, dont il signe paroles et musique. On retrouvera Les jours abandonnés sur le prochain EP d’Olivier Couture, intitulé Plus on change, plus on se ressemble, dont la sortie est prévue le 4 mars 2022.
« Quand le temps s’est arrêté, avec la pandémie, j’ai eu l’impression que tous les élans que je m’étais donnés n’existaient plus. On arrête de courir et on s’assoit. Le temps était stationnaire et les journées continuaient d’avancer, comme si elles nous abandonnaient. C’était la première fois que je vivais une réelle pause. Une pause nécessaire pour plein d’aspects de ma vie. En écrivant là-dessus, j’ai compris que ce n’était pas les jours qui nous abandonnent, mais bien nous qui devions apprendre à les abandonner. »
– Olivier Couture
Les jours abandonnés fait aussi l’objet d’un nouveau vidéoclip, tourné en noir et blanc dans un parc montréalais, où Olivier Couture se mesure avec bonheur à quelques joueurs aguerris. Le sympathique clip est une œuvre de Samuel Bonneau Varfalvy qui signe la réalisation, la direction artistique et le montage.
Depuis le lancement de son premier disque Avant de crever en 2018 et de son mini-album Imperméable deux ans plus tard, Olivier Couture cumule les succès radio avec Cette montréalaise, La pluie, Si tu restes toi et La forêt jungle. Après avoir roulé sa bosse dans les boîtes à chansons et chanté sur de nombreuses scènes, donnant plus de 1 200 spectacles à travers le Québec, le Mexique, l’Ouest canadien et la France, l’artiste prépare maintenant la sortie d’un nouvel EP composé de quelques chansons qui lui ressemblent, et qui évoquent la solitude comme le désir de toujours aller trop vite.
Ingrid St-Pierre
C’est sur Facebook qu’Ingrid St-Pierre a annoncé l’arrivée prochaine d’un prochain album:
La maison de ma grand-mère a toujours été pour moi un repère, un véritable ilot de calme doux, là où les chandelles muguet et caramel oscillent en aquarellant le papier peint.
À l’étage, une chambre bleue. Celle qui appartenait autrefois à ma mère devenait ma presqu’ile, là où je me réfugiais pour y dormir les vendredis soir. Sur l’édredon fleuri, une peuplade de personnages en tissus. Ma préférée; une ballerine en coton que ma grand-mère et moi avions baptisée Lumina. Ce n’est que trente années plus tard que j’ai découvert l’existence de cette ballerine dans le réel.
Elle s’appelait Ludmilla. Grande artiste née en Lettonie de parents russes, Ludmilla Chiriaeff a émigré à Montréal en 1952. Elle a fondé la même année l’École de ballet Chiriaeff, qui allait devenir, en 1958, l’Académie des Grands Ballets canadiens. Cette chanson est le chemin à prendre, comme un chapelet de cailloux blancs qui me ramènent à cette chambre bleue et son calme doux qui apaise tous les maux.
Avec ce nouvel album, Ingrid St-Pierre présentera de petites cartes postales issues de son enfance, peut-on lire sur sa page Facebook.
« Je pensais qu’en me taisant et en étant plus attentive à la musique, j’en dirais vraiment moins sur moi, mais je me suis fait avoir, car il y a quelque chose de très intime là-dedans », explique l’autrice-compositrice-interprète par voie de communiqué.
Les dix pièces qui composent cet album instrumental à venir ont été enregistrées ici et là pendant les années. Dont, pour son premier morceau, Ludmilla, Ingrid St-Pierre est allée puiser à même son enfance.
Sam Tucker
Sam Tucker présente aujourd’hui Calm down child en session acoustique. Cette version revisitée du morceau paru sur l’album All In Good Time (mai 2021) est réalisée par Jesse Mac Cormack qui l’accompagne simplement au piano afin de mettre en valeur la puissance et l’émotion du morceau.
« Je ne sais pas si cette chanson est plus un message pour moi-même ou pour d’autres personnes que j’ai rencontrées. Des fois, dans la vie, on peut être convaincu qu’une chose est la meilleure pour nous, on devient obsédé par cette idée. Mais à un certain moment, il faudra peut-être accepter le fait que cette chose, peu importe ce qu’elle est, n’était pas faite pour nous et qu’il faut la laisser aller. C’était peut-être un amour, une carrière, n’importe quoi. Il s’agit de l’acceptation que ce n’était juste pas pour toi cette fois-ci, que l’échec fait partie de la vie, et qu’il ne faut pas avoir peur d’essayer à nouveau. » – Sam Tucker
La réouverture des salles de spectacles et de cinéma
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