Parler et chanter avec Jeffrey
Par Sara Avakian
« C’est dommage qu’il pleuve, mais ce n’est pas grave, on va se faire du fun, ça ne nous dérange pas », nous a dit Jeffrey Piton, tout sourire, juste avant sa performance. En effet, la météo n’était pas de notre côté vendredi soir, mais la pluie n’a pas empêché plusieurs centaines de festivaliers à se rendre au Quartier des spectacles pour le premier vendredi de cette 27e édition des FrancoFolies.
Depuis sa participation à La Voix en 2013, le jeune auteur-compositeur-interprète a écrit un album, La Transition, paru en avril dernier, et le voilà maintenant qui joue sur la scène principale de l’un de plus grands festivals du Québec. « Je trouve ça super cool. Le stage est…ouf, il est intimidant! », nous a-t-il avoué. Assez pour le rendre nerveux? « Oui, un petit peu. Un peu plus que d’habitude même. En fait, je joue du piano pour la première fois aujourd’hui. » Nous avions hâte d’entendre ça et nous n’avons pas eu à attendre bien longtemps puisque Jeffrey et son groupe – composé de trois de ses amis – sont montés sur la Scène Bell quelques minutes après notre discussion.
À 19 h pile, ils ont ouvert le bal avec L’Océan, puis avec le simple Bricoler. Le chanteur a ensuite prit un moment pour s’adresser à la foule. « Bonjour, je m’appelle Jeffrey Piton. Je suis un auteur-compositeur-interprète de Saint-Jean sur le Richelieu. Vous m’avez peut-être aperçu à La Voix…Mais je suis déjà un has-been, j’ai fais ça en 2013 », a-t-il dit à la blague sous quelques rires de la foule. Pendant 50 minutes, le chanteur nous a habilement interprété La Transition dans son intégralité, en passant des chansons les plus douces au volet, selon lui, plus explosif. « Je sors les gros guns », a-t-il blagué avant d’entamer Poussière de Chine.
Même si le temps était gris et que la foule n’était pas aussi grande qu’elle aurait pu l’être, ils ont offert un bon spectacle et ça se voyait que les gars avaient du plaisir sur scène, s’échangeant des sourires à quelques reprises. C’est avec cette même complicité que Jeffrey s’est adressé à son public tout au long de la soirée, le remerciant plusieurs fois de s’être déplacé malgré la pluie et les invitant à venir jaser avec lui à la tente HMV qui se retrouve sur le site des Francos après le spectacle. « On peut parler de n’importe quoi : de musique, de tennis… Bon, je n’écoute pas vraiment le tennis, mais on peut en parler pareil! »
Si vous n’avez pas eu la chance d’assister au show de Jeffrey Piton vendredi soir, vous pourrez le voir ailleurs cet été, ou bien le croiser en train de regarder le spectacle de son bon ami Couturier (Félix-Antoine) sur le site des FrancoFolies.
Crédit photo: ©Véronyc Vachon