Tout simplement électrisant
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Par : Martial Genest
Le Club Soda vibrait sous des notes de blues en cette soirée du 28 avril. Pour sa rentrée montréalaise, Steve Hill n’a utilisé aucun artifice, mais a plutôt laissé parler son grand talent.
Malgré l’air frais à l’extérieur et le printemps dont l’arrivée se fait tardive, le Club Soda avait un air estival. La foule n’avait qu’à fermer les yeux et pour le temps d’une soirée, elle aurait pu s’imaginer être à Tremblant durant le Festival international du blues ou à la Place des Festivals durant le Festival international de Jazz de Montréal.
La première partie fut couverte par le duo, Maude Brochu et Pascal Denis, de Whisky Legs. Ces deux membres du groupe originaires du quartier Saint-Roch de Québec ont réussi à mettre la salle dans l’ambiance et à la préparer comme il se doit à l’arrivée de Steve Hill.
Nul ne pouvait rester en place. Dès la première note, on ressentait un besoin de bouger, et plus le rythme endiablé augmentait, plus le besoin de s’abandonner à la musique nous engloutissait. À environ mi-chemin de sa représentation, Steve Hill s’est arrêté subitement et s’est adressé au gars de la sécurité qui empêchait les gens de se rendre devant la scène : « Laisse-les s’amuser. » Ce fut le signal pour que plusieurs se ruent vers la scène. Étant au plus près de l’action, tous en ont profité pour chanter et danser.
Steve Hill a remercié la foule d’être venue si nombreuse au Club Soda. L’artiste a mentionné le fait qu’il fasse souvent salle comble en région, mais que cela était plutôt rare à Montréal. Il a poursuivi ses remerciements de la meilleure façon possible, soit en se donnant sans compter à une foule prête à en prendre pour des heures.
Crédit photo : Martial Genest/MatTv.ca
Texte révisé par : Ambre Sachet