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FrancoFolies 2016 : Alexe Gaudreault

Irrésistibles histoires de romance

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©Véronyc Vachon/MatTv.ca

Par : Marie-Claude Lessard

Après une planante introduction, Alexe Gaudreault, qui a le vent dans les voiles depuis le succès monstre de Placebo, a foulé, pieds nus, la scène Bell ce mardi en arborant une magnifique robe fleurie. L’artiste de 23 ans ne pouvait demander mieux comme rentrée montréalaise !

Le défilé de chansons enveloppantes a débuté avec l’accrocheuse Mirage, pour continuer avec la très jolie Couleurs et Éclats, le nouvel extrait qui grimpe sans cesse dans les palmarès radio depuis des semaines. C’est à partir de ce moment que la foule a commencé à se réchauffer, chantant les paroles avec Alexe, qui affichait, on la comprend, d’immenses sourires de satisfaction.

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L’interprète a ensuite pris une pause des titres de son premier album homonyme pour offrir une version bien à elle du méga succès de Joe Bocan, Repartir à zéro, dans laquelle elle a pu se permettre d’impressionnantes envolées vocales. Elle a continué de démontrer son immense versatilité avec Tempête et L’envers du décor, première chanson qu’elle a enregistré il y a deux ans. Celle qui a écrit ses textes, avec ses fidèles complices John Nathaniel et Mariane Cossette-Bacon, possède un talent indéniable pour composer des œuvres romantiques empreintes d’onirisme et de séduisantes métaphores sur la nature.

Son amour pour les saisons était spécialement palpable sur la pièce L’hiver, qui bénéficiait de sublimes projections d’une délicate tempête de feuilles. Le silence, thème qu’Alexe Gaudreault semble affectionner tout particulièrement, s’est avéré la vedette de la déchirante ballade Vertige, qui a été succédée par la reprise de Sang d’encre. La voix chaude d’Alexe siédait à merveille à la chanson de Jean Leloup. Devant un public déjà immensément attentif, l’artiste a levé le niveau d’énergie d’un cran avec la lumineuse Écho qui hypnotise par son refrain libérateur.

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Sur Néant, qui accorde une place de choix à de lourdes répercussions, il était particulièrement intéressant de s’attarder aux mimiques de l’investi Félix Bouchard-Tremblay qui ne faisait qu’un avec sa guitare… et les paroles ! Parlant de mots, la belle rouquine a ensuite enchaîné avec une enivrante réinterprétation de Y’a les mots de Francine Raymond qu’elle a dédiée à sa mère qui avait l’habitude de lui chanter enfant. Les spectateurs ne se sont pas gênés pour faire entendre leurs voix lors des refrains. Évidemment, les décibels ont augmenté pendant l’agréable passage obligé Placebo qui a brillamment conclu ce spectacle doux et apaisant. Alexe Gaudreault n’a définitivement pas fini de nous épater!

Pour connaître toutes les dates de sa tournée, consultez sa page facebook.

 

Crédit photo : Véronyc Vachon/MatTv.ca

Texte révisé par : Louise Bonneau