Dure soirée pour Cat Power
©Photo officielle
Par Jérémy Benoit
Le Festival International de Jazz de Montréal a ouvert sa 37e édition, mercredi soir dernier, avec plusieurs spectacles de grande envergure. Par exemple, ce soir-là, au Métropolis, Chan Marshall, mieux connu sous le nom de Cat Power, s’est produite sur scène dans un spectacle solo.
En première partie, nous avons eu la chance de voir Jesse Mac Cormack. Le jeune montréalais a commencé sa prestation avec ses chansons les plus douces pour ensuite enchaîner avec son meilleur rock. Mac Cormack a enflammé la foule jusqu’à briser une corde de sa guitare. Malgré les quelques problèmes techniques, l’énergie et la sonorité de la musique du chanteur m’ont charmé.
Par la suite, c’est une Cat Power assez émotive qui s’est présentée sur les planches de la mythique salle de spectacle montréalaise. Passant de la guitare au piano, Power débute sa soirée en enchaînant chansons après chansons en s’adressant très rarement au public. Elle semble timide. Toutefois, elle compense ce petit bémol par sa voix qui est des plus justes. Chan Marshall a vraiment une voix d’ange, en plus d’être charmante. Plus le spectacle avance, plus Power interagit avec le public. Cependant, on remarque qu’elle oublie de plus en plus ses paroles, et ceci, à plusieurs reprises durant le spectacle. «I’m so sorry!» lance t-elle à son public enivré, pour s’excuser de ses manquements, et de sa voix qui a déraillé à deux reprises. Mais encore une fois, sa maladresse lui pardonne tout.
La soirée se termine avec deux essais de demandes spéciales du public, mais en vain. Elle a oublié les paroles. C’est alors qu’elle délaisse sa guitare pour se réfugier au piano. Elle joue sa dernière chanson du spectacle qui nous a touchés, tout comme le reste de son spectacle. Et c’est sans rappel que Cat Power a conclu sa soirée au Métropolis.
Texte révisé par : Louise Bonneau