Rentrée montréalaise à la Sala Rossa
©MartialGenest/MatTv.ca
L’auteur-compositeur-interprète Andre Papanicolaou faisait sa rentrée montréalaise jeudi dernier à la Sala Rossa, soit huit mois après la sortie de son deuxième solo, Strange Nights. Une entrée dans le mois d’octobre tout à fait appropriée alors que les folies de l’été laissent place à l’introspection automnale.
Celui qui a l’habitude d’accompagner d’autres artistes tels que Vincent Vallières, Pascale Picard et Pierre Flynn était appuyé à son tour sur scène par Simon Blouin à la batterie et Ben Morier à la basse. Une formule trio efficace qui a été bien appréciée de l’auditoire.
Bien que sa langue maternelle et que ses chansons soient en anglais, Papanicolaou s’adressait au public dans la langue de Molière entre les chansons, sans exception. En plus de nous offrir des extraits de ce dernier album, il nous a également interprété des pièces de son premier album Into the Woods, Out of the Woods en plus de bonnes reprises de Wilco (Jesus) et de Wings (Band on the Run).
Bien qu’il soit un guitariste très talentueux, celui qui manie sa guitare depuis qu’il a 13 ans se présente en toute humilité, sans flaflas, ni artifices. Il s’en serait permis un peu plus que ça aurait été tout à fait louable. Son interprétation solo de la pièce How Will This End (tirée de son premier album) était tout particulièrement délicieuse.
L’artiste qui a grandi à Chomedey offre un folk-rock qui a parfois les blues. Dans sa musique, on reconnaît les influences de Springsteen, Young et même Petty, autant dans ses textes que dans sa livraison. Ces comparaisons sont faciles, mais il faut l’entendre et le voir pour comprendre. Et pourquoi pas finalement : ce rock est intemporel et lorsqu’il est bien livré, ça se prend quand même très bien.
Pour en connaître davantage sur Andre Papanicolaou : www.andrepapanicolaou.com.
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