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Chronique 100 % québécois

Petite Gazelle; belle et drôle en cr***

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Par: Ariane Coutu-Perrault 

Pour ma chronique 100 % québecois, à l’aube de l’automne, je vous parle d’une entreprise full québécoise; Petite Gazelle. J’ai découvert le travail de Marie-Ève grâce à l’une de ses casquettes. Une jeune femme portait un couvre-chef avec l’inscription « Je me gère sweet fuck all ». Je me suis sentie tellement interpellée par cette création. D’une part, parce que c’est plutôt drôle, mais aussi parce que c’est le genre de chose que je dis, lorsque je suis vraiment à boutte (tiens, tiens, il y a ça aussi dans ses créations). J’aimais aussi l’originalité de la chose, à travers la simplicité du design. De plus, j’ai adoré la sincérité du message, qui va droit au but, qui semble venir d’un cri du cœur.

Ça fait drôlement changement de l’attitude où l’on veut bien paraître, de l’automatisme dans lequel nous répondons « ça va bien et toi? », sans avouer que ça ne va pas tant que ça. On s’éloigne également du stéréotype des jeunes filles sages et polies, qui doivent bien paraître. Avec Petite Gazelle, on s’énerve, on s’assume et on fait bien ce que l’on veut. La force de cette entreprise est que l’on se reconnaît toutes un peu dans certains produits offerts. Ça nous parle…

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La ligne d’items est basée sur des designs simples, des petits mots, des statements humoristiques, dans une calligraphie douce qui semble être faite à la main, parfois accompagnée de petits dessins. Elle aborde des sujets du quotidien et parle beaucoup de chat, de maternité et de féminisme. Si je n’étais pas déjà charmée lors de ma première découverte, je le fus complètement en découvrant tous les produits offerts sur son site Internet, à travers les t-shirts, les camisoles, les tuques, les tasses et j’en passe. Les vêtements s’inscrivent dans la mode féminine, mais, puisque Petite Gazelle déconstruit les stéréotypes, les chandails sont assez neutres et peuvent donc être portés par n’importe qui, parce qu’au fond, « on s’en calisse ». Vous excuserez mon langage, mais c’est cette frustration qui est mise de l’avant avec ses collections. Comme on peut le lire sur son site, l’idée est née d’une frustration des créations anglophones dans lesquelles Marie-Ève ne se reconnaissait pas. La ligne est donc typiquement québécoise et représente bien la culture d’ici, outre l’utilisation de jurons.

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Alors, ne vous arrêtez pas au politicly correct et allez visiter le site Petite Gazelle. Faites vos commandes pour Noël (parce que, ce qui dit automne, dit déjà Noël dans les boutiques). Vous pouvez même faire des créations sur mesure, mettre votre inside préféré sur un t-shirt et l’offrir à vos amis. Le rêve, quoi!

Texte révisé par : Marie-France Boisvert