Le retour du poète rockeur
© Maryse Phaneuf/MatTv.ca
Par : Ariane Coutu-Perrault
Ce n’est nul autre que Laurent Saulnier qui est venu présenté, à sa grande fierté, le retour de Daniel Boucher, qui n’avait pas joué aux Francos depuis 2007. Cette dernière fois mémorable, où il avait joué deux concerts dans la même soirée. Et, dans toute sa confiance et son côté rebelle, il avait quitté sa première prestation en bodysurfing avec sa guitare pour revenir de la même façon pour le deuxième spectacle.
Bien qu’il s’est fait languir, comme nous l’a expliqué la vice-présidente à la programmation, il est monté sur scène, accompagné uniquement d’un drummer et d’un bassiste, avec cette même fière allure qu’on lui connait, devant une grande foule nostalgique. Il a commencé avec Deviens-tu c’que t’as voulu?, chanson très touchante après avoir été très discret durant les dernières années de carrière. Il s’adresse au public au rythme de sa guitare avec une aisance qui traduit bien son nombre important d’année de musicien. Il danse et joue d’une façon tellement naturelle et sensuelle, faisant partie de son charme, qu’il n’a pas perdu durant les années.
Il enchaîne les succès tels que Pellicule, Poète des temps gris, La patente, Chez nous, La désise, Boule à mites, et j’en passe. Il a choyé son public en jouant près de deux heures, en étirant ces chansons à travers de longs jams et solos. Aspect intéressant, mais qui a créé un léger manque de momentum au début du spectacle. Il s’est également permis, à son habitude, deux discours patriotiques avant de jouer Chez nous et Chanson d’un patriote, chanson de Félix Leclerc qu’il a fait en rappel. Il précise avant cette chanson qu’il faut se rappeler l’époque historique à laquelle M.Leclerc a écrit cette chanson.
Crédit photo : © Maryse Phaneuf/MatTv.ca
Texte révisé par : Johanne Mathieu