Là où le jazz moderne et classique se rencontrent
Joey Alexander est un jeune prodige du jazz, à peine âgé de 20 ans. Le jeune homme a débuté sa carrière autour de l’âge de 10 ans. Ayant déjà performé en 2015 au Festival international de Jazz de Montréal. J’ai eu la chance de le voir performer vendredi soir au Théâtre Jean-Duceppe dans le cadre de l’édition actuelle du festival. J’ai vu sur scène, un jeune homme rempli de talent passionnant et passionné.
Le jeune pianiste nous convie à un concert assez intime, accompagné simplement d’une contrebassiste et d’une personne à la batterie. Cet ensemble crée un son qui est plein, sans être trop saturé et qui nous offre une belle variété de nuance. On aurait facilement pu se croire dans un petit bar intime en fin de soirée, beaucoup moins formel que la somptueuse salle Jean-Duceppe. Joey Alexander nous propose un univers assez chaleureux et très entrainant. On retrouve à la fois un jazz très classique et un autre avec des touches plus modernes. Les deux formes coexistent singulièrement et se complètent. On comprend rapidement que le jeune homme et son instrument ne font qu’un. Le piano lui permet d’exprimer une partie de son univers.
Sur scène, on n’arrive pas à le quitter des yeux. Le jeune homme fait preuve d’un très grand charisme et porte une belle présence scénique. Il est simplement envoutant, tout comme sa musique. Il réussit à nous transposer dans un univers complètement différent du nôtre. Un univers feutré, mais rempli de lumière à la fois. Joey Alexander est définitivement un nom à se souvenir, j’ai bien l’impression que nous n’avons pas fini d’entendre parler de ce jeune homme. Le Festival international de Jazz de Montréal a lieu jusqu’au 6 juillet prochain, pour plus de détails.