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La 18e édition du SPACQ

Un gala récompensant le travail de nos auteur.trices-compositeur.trices

SPACQ
Crédit photo : Page Facebook des SPACQ

Par : Ariane Monzerolle

Lundi dernier, au Cinéma Impérial, s’est tenue la 18e édition de la remise annuelle des prix de la Fondation SPACQ (Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec). Pour cette occasion, on a célébré l’œuvre de dix-sept artistes québécois. Chaque année, le SPACQ récompense des artistes qui se sont illustrés dans l’univers musical, que ce soit au Québec ou à l’international, qu’ils soient des personnalités établies ou de la relève.

Cette année, la liste des lauréats était une fois de plus très diversifiée, avec des noms tels que Bruno Pelletier, Jenny Salgado, P’tit Bélliveau et René Simard. J’ai d’ailleurs eu la chance de m’entretenir avec certains d’entre eux.

Discussion de tapis rouge

Comme dans n’importe quel événement, il est parfois difficile d’entretenir des discussions longues et profondes. Cependant, je pense avoir eu quelques bonnes conversations. L’une d’entre elles était avec Guylaine Tanguay, qui a remporté le prix Paul Daraîche. Elle m’a confié avoir eu un coup de cœur pour lui dans sa jeunesse. Elle m’a dit que recevoir ce prix était un honneur pour elle, car elle n’a jamais envisagé une autre possibilité que de faire de la musique country. Depuis le début, on lui a conseillé de changer de voix, mais elle a persévéré, et aujourd’hui, cette persévérance est récompensée. Elle en est très fière! Ensuite, nous avons discuté de l’effet rassembleur de la musique country et de l’expérience qu’on en tire. En fin de compte, nous venons assister à un spectacle de country, mais c’est bien plus que cela. Elle est une artiste authentique et sensible.

Guylaine Tanguay
Crédit photo : Page Facebook de l’artiste

Les 5 à 7 et les tapis rouges sont parfois étourdissants, et on peut facilement être surpris par leur frénésie. Malgré ma présence de plus en plus assidue à ce genre d’événement, je me sens encore parfois intimidée. C’est lors d’un de ces moments que Rousso m’a abordée. Nouveau sur la scène médiatique, il compte vous séduire avec sa musique instrumentale. J’ai découvert en lui un artiste complet, calme et sûr de lui. Lauréat du prix André-Gagnon, il est très reconnaissant d’avoir enfin été reconnu par l’industrie. Ses compositions classiques et jazzy nous transportent immédiatement dans un univers serein et nous plongent dans de nombreuses réflexions. Je vous invite donc à écouter et peut-être à découvrir sa composition Rosemont, que j’apprécie énormément. C’est définitivement un artiste à suivre de près!

Rousso
Crédit photo : Page Facebook de l’artiste

En parcourant la liste des lauréats, j’ai été surpris de voir le nom de Philippe-Audrey Larue-Saint-Jacques. J’ai donc cherché des informations sur le prix qu’il recevait, le Prix Clémence Desrochers, qui récompense les auteurs-compositeurs ayant brillé dans la création d’un univers imaginaire. Dès que j’ai eu cette information, il était clair pour moi que ce prix était bien mérité! Cet humoriste, très apprécié du public, nous surprend toujours par sa créativité apparemment sans limites. Il compare l’humour à la poésie, une comparaison avec laquelle je ne peux qu’être d’accord. Le lien entre les deux peut être difficile à percevoir, pourtant il existe. L’humour permet d’exprimer des idées et de susciter des émotions, tout comme la poésie. C’est d’ailleurs l’expression des émotions qui l’inspire dans son processus créatif, la manière dont nous communiquons nos émotions aux autres. Un bel échange qui aurait pu durer des heures. Il y a des personnes qui arrivent vraiment à créer des liens avec tout le monde, et je crois que Philippe-Audrey Larue-Saint-Jacques en fait partie!

Philippe-Audrey Larue-Saint-Jacques
Crédit photo : Page Facebook de l’artiste

Je ne pouvais pas quitter le tapis rouge sans avoir discuté avec la merveilleuse Lisa Leblanc. Charismatique et drôle, elle repart cette année avec le Prix Robert Charlebois. Avec son accent franc, elle nous a confié que cela lui faisait chaud au cœur de remporter ce prix, qui souligne les artistes s’étant illustrés internationalement. Nous avons parlé un peu de son dernier album et de ses origines surprenantes. Né pendant la pandémie, cet album aux sonorités disco-pop nous transporte directement dans son univers de région, très rafraîchissant. Je vous en avais d’ailleurs parlé plus tôt cet été lors de son passage aux Francos!

Lisa Leblanc
Crédit photo : Page Facebook de l’artiste

La 18e édition des SPACQ a une fois de plus mis en lumière des artistes bien connus et moins connus du public québécois, en récompensant leur travail. Une soirée festive qui rassemble des talents de partout et qui permet d’apprécier encore davantage notre musique!