Quand un simple road trip change une vie
Par : Ariane Dostaler
C’est dans la plus petite salle du Théâtre Denise-Pelletier : la Salle Fred-Barry, qu’avait lieu mardi dernier la première de : Lolita n’existe pas. La salle était comble pour la première représentation de cette pièce chargée d’émotions, d’actions et de rebondissements.
On y raconte l’histoire d’une jeune adolescente prise en flagrant délit en train de voler pour quelques dollars dans un dépanneur. Cette jeune rouquine, jouée par la talentueuse Paméla Dumont est remplie d’ambition, de forces et d’admiration pour Ivanka Trump qu’elle suggère comme étant l’idéale de beauté pour les jeunes filles de son âge. Déjà, dès les premières répliques, on sent que la pièce veut faire des références à la culture américaine et veut se teindre dans la réalité d’aujourd’hui.
L’homme qui la surprend en train de commettre son délit, joué par Sylvio Arriola, se présente comme étant policier et devient rapidement un homme étrange et manipulateur qui amène la jeune fille en road trip jusqu’à Atlantic City.
Le troisième comédien de cette pièce à y entrer dans la dernière partie est Alexandre Ricard qui joue à la fois un animateur de télévision cinglant et un jeune homme de qui l’adolescente, rendue femme, finira par tomber sous son charme quelques années plus tard.
Ce trio a magnifiquement animé la scène en offrant des rebondissements et des surprises aux spectateurs grâce aux textes de Paméla Dumont et à la mise en scène de Valérie Drapeau. Le théâtre est toujours une belle façon de sortir de notre zone de confort et de découvrir des petits bijoux, et c’était cette fois-ci encore le cas. Bravo à notre théâtre d’ici de constamment se renouveler et d’offrir des pépites d’or aux quatre coins du Québec.
La pièce, Lolita n’existe pas, sera présentée jusqu’au 22 octobre au Théâtre Denise-Pelletier, pour vous procurer vos billets, c’est ici.