Voyage orchestral dans un univers dystopien
©Bernard Konsol/MatTv.ca
Le quintette montréalais d’indie rock Lakes of Canada lançait cette semaine leur second opus Trangressions, inspiré par le célèbre roman de Margaret Atwood, The Handmaid’s Tale (La servante écarlate). Réalisé par Jace Lasek (The Besnard Lakes, Arcade Fire, Patrick Watson) aux studios Breakglass, Transgressions nous emporte donc en voyage orchestral dans un univers « orweillien ».
Fondé en 2010 à Montréal par Jake Smith (chanteur principal, guitare rythmique, percussions), Conor O’Neil (batterie, voix), Lakes of Canada était à l’origine un duo folk aux harmonies à la Simon & Garfunkel. La formation a évolué pour se transformer en un ensemble de folk-rock orchestral avec des influences gospel/soul avec l’ajout du guitariste Tim Dobby, Sarah Morasse (claviers, voix, flûte, harpe) et Greg Halpin (guitare, basse, voix, percussions).
Ce sont des circonstances plus que tragiques qui ont poussé Jake Smith à écrire Transgressions. À la fin 2010, sa mère a été retrouvée assassinée à son domicile. Après les funérailles, Jake a trouvé le roman The Handmaid’s Tale (La servante écarlate en français) en faisant le ménage dans les affaires de sa mère. Cet ouvrage relatant l’oppression des femmes dans une société dystopienne où la religion dicte les moindres faits et gestes du peuple a captivé l’auteur-compositeur-interprète.
Transgressions est donc un album concept, une fiction musicale qui aborde les thèmes de l’égalité, de la mort, de la disparition et des regrets tout en étant à la recherche du bonheur et de la paix. À découvrir et apprécier…
Pour souligner le lancement de ce second opus, le groupe a offert une performance à la Sala Rossa. Notre photographe Bernard Konsol y était.
Crédit photo ©Bernard Konsol/MatTv.ca