Une fête où, sans surprise, la lecture sous toutes ses formes est à l’honneur.
Par: Justine Millaire
Le Salon du livre de Montréal, qui a lieu à la Place Bonaventure du 14 au 19 novembre, est sans conteste l’endroit idéal où laisser vagabonder son imagination.
Se promener dans un Salon de cette ampleur a de quoi impressionner. D’abord, évidemment, des livres à perte de vue. On admire les nouveaux romans, puis deux pas plus loin on se retrouve à rêver éveillé devant les guides de voyage, puis sans s’en rendre compte, on se retrouve face aux livres qui ont bercé notre enfance, ensuite c’est au tour des essais scientifiques de capter notre attention… En allant à cet événement, le visiteur est plongé dans un concentré de la pensée d’aujourd’hui et d’hier.
Aussi, l’événement est l’occasion d’un partage auquel on a rarement l’occasion de participer, que ce soit en assistant à la diffusion en direct de l’émission de radio Plus on est de fous, plus on lit (animée par Marie-Louise Arsenault à la première chaîne de Radio-Canada) ou en rencontrant à un kiosque une jeune auteure qui nous raconte le contenu de son premier roman. Pour peu que l’on parle aux exposants, chacun communique sa passion avec le sourire aux lèvres et des étincelles dans les yeux. L’amour de la lecture est contagieux et permet de rassembler dans un même lieu, le temps d’une fin de semaine, des gens de tout âge et de tout horizon.
C’est là que repose, selon moi, toute la magie du Salon. Ici, le livre est pour tout le monde et chacun d’entre nous est à même de découvrir (ou de redécouvrir) des sujets suceptibles de l’intéresser. Et l’aménagement d’espaces de lecture pour les jeunes ainsi que l’initiative de l’Espace de la diversité confirme la volonté du Salon de faire de la lecture le vecteur par lequel tous peuvent se rencontrer. Chacun en ressort plus éclairé, plus curieux, ou simplement plus heureux.
Pour ceux que cela intéresse, le Salon du livre sera encore ouvert de 9h à 21h ce samedi, de 9h à 19h ce dimanche ainsi que de 9h à 15h ce lundi.
Texte révisé par: Marie-France Boisvert