Quand la relève côtoie l’expérience, c’est un succès garanti
© Facebook du Grand Montréal Comique
Par : Mylène Groleau
Le Grand Montréal Comique était de passage au Théâtre de la ville à Longueuil avec l’Équipe nationale de stand-up du Québec lors d’une soirée qui permettait à l’équipe d’avoir accès à la tant convoitée coupe les clamant « meilleure équipe nationale de stand-up ».
C’est sous le fleurdelisé que la bande s’est présentée à son auditoire, vêtue du chandail officiel de l’équipe en chantant l’hymne nationale de l’équipe, « Chant Sacré« , sous la plume de Laurent Paquin. La foule s’est empressée de soutenir l’équipe qui comprenait Martin Petit, Patrick Groulx, Stéphane Fallu, Sylvain Larocque, Didier Lambert, Christine Morency, Eddy King, Maude Landry, Silvi Tourigny et Charles Deschamps.
Ils nous ont amené vers des sujets autant d’actualités que tabous. Par exemple, Patrick Groulx nous a illustré le Québécois versus l’Américain en état de beuverie dans un tout-inclus qui veut communiquer dans une langue non familière.
© Bastien Carrière Photographe
Silvi Tourigny nous a confié qu’elle aime bien visiter la page spotted de la ville avant de s’y projeter sur scène en tournée. Elle s’est permise de nous en faire une courte lecture de passages qui l’ont étonnée, passant par le « Tinder du rubber » èa des chevreuils difficiles préférant les carottes aux pommes.
Stéphane Fallu nous a expliqué que le fait de vieillir chez l’homme, c’est assurément un passage obligé qui débute par le test de la prostate.
Sous des moments inspirés de l’émission Les pêcheurs, Martin Petit a partagé la scène avec Patrick Groulx , Didier Lambert et Eddy King.
Ce dernier s’est permis de nous parler de racismedans un numéro tout en humour où il traite les Québécois de xénophobes parce qu’ils sont accueillants qu’avec ceux qui ne vont pas rester.
Christine Morency, pour sa part, a raconté ses péripéties aux douanes américaines et canadiennes, le temps d’un rond point. Elle a un humour franc, descriptif et surprenant. Elle fut définitivement un coup de cœur de la soirée.
© Facebook de l’artiste
Par la suite, il y a eu un Mea culpa de mauvaises blagues émises dans le passé par certains membres de l’équipe. Stéphane Fallu, Patrick Groulx, Martin Petit, Silvi Tourigny et Sylvain Larocque nous ont solennellement dressé la liste de celles-ci dans un numéro.
Charles Deschamps a usé de ses double-sens pour surprendre l’auditoire. Parfois déconcertant, il a réussi à étonner. Baveux à souhait, il assume le côté grivois de ses blagues.
Pour sa part, Maude Landry était dépassée par le climat hivernal, mais elle se réjouissait du temps des fêtes qui use de son insertion dans le calendrier pour camoufler un peu l’hiver et ses désagréments.
© Véronyc Vachon/MatTv.ca
Sylvain Larocque nous a parlé de son célibat « par choix », qui n’est en fait pas le sien. Il nous a raconté ses rencontres avec des filles sur Tinder où chercher la femme de sa vie, mais pour un soir, ne semblait pas d’une évidence.
© Bastien Carrière Photographe
Didier Lambert a raconté une anecdote concernant un atterrissage d’avion, une histoire sans trop de contenu selon l’avis d’une passagère du vol, mais pas pour nous. Il a performé à l’harmonica et au ukulélé une chanson d’une girafe ivre qui ne finit plus de vouloir être malade.
Ensuite, Martin Petit s’est permis de nous parler de son point de vue sur les cours de sexualité dans les établissements scolaires. C’est sans gants blancs qu’il nous a parlé du sujet.
Ce soir, la relève côtoyait les plus expérimentés. Tous y ont trouvé leur place et ce, de façon égalitaire. C’est sous les acclamations de la foule que l’équipe québécoise a remporté tous les hommages de la soirée et de surcroît, le titre convoité de gagnant national du stand-up.
Les humoristes Verino et Thomas Wiesel, respectivement de la France et de la Suisse, se sont invités à une compétition l’an prochain pour repartir, eux aussi, avec le titre d’équipe gagnante du National de Stand-up. L’équipe du Québec nous a invité unanimement à une nouvelle édition en 2020.
Texte révisé par : Marie-France Boisvert