Les amis, les vrais, nous marquent pour la vie
Crédit photo : Mélanie Ouellet
Par Sébastien Bouthillier
Toutes les amitiés sont-elles compatibles? En valent-elles la peine? Peut-être que les vérités humaines sont parfois insaisissables et fragiles…
« J’ai voulu parler au public de ce tout qui peut casser pour qu’ils réalisent mieux que si tout ne peut pas se reconstruire, tout peut se ramasser », mentionne le metteur en scène Sébastien David.
Le Fils (Guillaume Gauthier) arrive en ville durant l’été, alors que les citadins l’ont désertée pour vivre les vacances en campagne. Dans cette ville où résonnent les cloches massives de la cathédrale qui la domine, le Fils rencontre le Voisin et Greta.
La soixantaine entamée, le Voisin (Richard Thériault) compose d’étranges musiques. Il rencontre le Fils avant de l’entraîner dans le doute. On se questionne alors sur le sens de l’amitié entre ces deux personnes de génération différente.
Le caractère explosif de Greta (Marie-Hélène Bélanger) la rend imprévisible, mais son amitié avec le Fils ne sera pas plus évidente étant donné leur âge similaire. On peut devenir ami avec deux personnes simultanément, mais pour retirer des choses spécifiques de chacune. Oui, elles en valent la peine.
Subsistera une part de doute et des connaissances nouvelles sur la vie, transmises par l’art et la musique.
Le metteur en scène Sébastien David est aussi auteur et diplômé en interprétation de l’École nationale de théâtre du Canada. Il a écrit T’es où Gaudreault, Ta yeule Kathleen (Prix auteur dramatique Banque Laurentienne du Théâtre d’aujourd’hui et prix du meilleur texte original au gala des Cochons d’or) et Les Morb(y)des (prix coup de cœur du public à la Comédie-Française, à Paris).
Jusqu’au 21 novembre à la salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier
Crédit photo : Mélanie Ouellet