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Les nouveautés à voir et entendre

Janvier, tout doucement

Pixabay – Image libre de partage

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Le temps des fêtes a filé à vives allures. Le retour au travail, l’école, la routine. Autant les préparatifs peuvent nous paraître long, autant sa passe rapidement. Pour vous aider à reprendre, je vous suggère, cette semaine, de petits bijoux, fraîchement sorties, pour calmer le tempo de vos routines et ainsi glisser vers les jours qui, lentement, se prolongent.

Bonne semaine, bonne écoute!

Marilou

Marilou – Les artifices

Après Rosie et La fumée des bougies, l’autrice-compositrice-interprète Marilou se dévoile davantage avec une nouveauté délicate.

Après avoir confirmé son retour en musique avec la chanson Rosie en novembre dernier, et présenté plus sobrement La fumée des bougies le mois suivant, Marilou est de retour avec un 3e extrait d’un album à paraître cet automne.

Les artifices est une pièce universelle qui nous plonge dans le défi que peut représenter la séparation lorsqu’on est parent.

La ballade acoustique est douce, empreinte d’une tristesse nostalgique, mais assumée :

« Je voulais parler des conflits persistants, de l’incompréhension, de la honte, de la peur, ainsi que de la complexité d’une relation qu’on voudrait qui se termine, mais qui ne peut vraiment que se transformer… Je suis fascinée par le fait qu’on puisse réussir et échouer une séparation. Et face à cette dure réalité, je réalise que l’espoir ne me quitte jamais », raconte l’autrice-compositrice-interprète.

On ne s’en voudra pas encore longtemps
Si tu veux bien qu’on s’en remette à plus grand
Et qu’on se passe des drames qui volent le temps
On est trois, on est trois
À nous deux

En 2017, sans trop s’en rendre compte, Marilou entamait un processus créatif, renouant tout naturellement avec l’écriture, le piano, la guitare, sa voix et le plaisir de mettre des mots en images. Sans qu’elle ne s’y attende, à l’été 2022, Audiogram la contacte, lui demandant si elle n’avait pas un projet musical.

En fait, elle a écrit, au fil des dernières années, de nombreuses chansons et elle accepte avec joie de faire équipe avec la renommée maison de disque qui lui donne carte blanche à tous les niveaux artistiques. C’est avec humilité que l’autrice-compositrice et interprète renoue aujourd’hui avec la musique, sans compromis ni pression. Seulement le bonheur des retrouvailles.

Étienne Fletcher

Étienne Fletcher

L’auteur-compositeur-interprète, Étienne Fletcher, originaire de la Saskatchewan amorce du même coup une nouvelle phase de sa tournée de spectacles au Québec, en Ontario et au Manitoba.

Avec le son pop-folk alternatif qu’il s’est créé sur mesure, il tire dans le mille.

Fort des vocables dont il use pour produire des images aussi touchantes qu’humaines, l’artiste revient aujourd’hui un nouveau clip réalisé par Cassandre Émanuel pour la chanson Jeu de mémoireissue de son plus récent album Entre-deux.

Paraissant en plein Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, ce dernier pose, débordant d’émotion, un regard bouleversant sur la maladie et sur la vie qui passe.

Constitué d’images d’archives de la famille de la réalisatrice auxquelles s’entremêlent en surimpression des fragments de lettres manuscrites et de dessins, il rend hommage à ce que le cœur, lui, n’oublie jamais :

Rappelle-moi comment c’était avant
Rappelle-moi le nom de nos enfants
Rappelle-moi que la vie est belle
Ton nom m’échappe, mais je sais que je t’aime
Ton nom m’échappe, mais je sais que je t’aime
«Je suis fier de vous présenter le vidéoclip de cette chanson inspirée de la vie de mes grands-parents, de leurs 64 années ensemble, du combat de ma grand-mère contre la maladie. Au départ, j’étais loin de me douter que le texte de Jeu de mémoire allait toucher autant de gens et de familles… C’est un grand honneur pour moi de vous la partager et de collaborer ici avec Cassandre Émanuel, qui a réussi à peindre des images où parlent la beauté, la douceur, la fragilité de la vie et l’amour. Merci Cassandre, merci à ta famille», témoigne l’artiste.

Au piano, à la guitare, à la basse, à la coréalisation et à la voix  — et épaulé par Chris Dimas (coréalisation, batterie, percussions, synthétiseurs, guitare), Elisabeth Giroux (violoncelle) et Caroline Savoie (chœurs) — Étienne Fletcher trouve les mots, les bons, pour traduire en chansons la vie, la mort, et ce qui respire entre les deux.

La tournée Entre-deux se poursuit cet hiver

En marge de la sortie de son vidéoclip, Étienne Fletcher reprend la route. Avec déjà dans les semelles près d’une cinquantaine de dates à faire voyager son plus récent album partout au pays et dans le sud de la France, il entame durant la saison froide un nouveau chapitre de tournée.

Capable de créer une connexion palpable avec le public grâce à son message authentique, l’artiste se démarque par son énergie contagieuse et sa fougue rafraîchissante. Proposant un spectacle intime allant du rock au blues, du folk au pop, et portant en son cœur la fierté francophone de l’Ouest canadien, il s’entoure sur scène de Sean McCannell (guitariste), Neil Robinson (basse) et Mat Vezio (batterie).

La Bronze

La Bronze

La Bronze propose un vidéoclip pour la pièce Viens, tirée de l’album Vis-moi, paru en mars dernier.

Viens dissèque le sentiment d’attraction qu’on peut avoir parfois vers ce qui n’est pas nécessairement bon pour nous.

Tourné lors de son plus récent passage au Maroc, le vidéoclip nous transporte dans une intimité des plus sensuelles; dans la canicule de petite ville de Salé.

Les éléments d’eaux et de chaleur se combinent, démontrant la dichotomie des dynamiques internes qui s’entrechoquent.

« Viens, c’est l’exploration de la part d’ombre de nous qui tente de nous séduire, tel un diable sur l’épaule qui attise le vice », raconte l’autrice-compositrice-interprète.

Geneviève Leclerc

Geneviève Leclerc

Chanteuse instinctive, Geneviève Leclerc dévoile aujourd’hui une relecture audacieuse, toute en retenue, de Je ne suis qu’une chanson, pièce monument du répertoire de la grande dame de la chanson Ginette Reno.

Je ne suis qu’une chanson revît cette fois à travers l’émotion de Geneviève, qui, comme toujours, met tout son talent au service de l’histoire et du texte. Voilà un avant-goût bien prometteur d’Interprète, cinquième album de l’une des grandes voix de sa génération, attendu le 27 janvier prochain.

« J’ouvre mon prochain album, qui s’intitulera simplement Interprète, avec cette pièce qui évoque si bien les sentiments éprouvés par une chanteuse qui, dans toute sa vulnérabilité et sa générosité, réalise que tout ce qu’elle est, peut-être, ce n’est qu’une chanson. Un grand classique que je n’ai jamais osé reprendre avant aujourd’hui. Je me sens prête, maintenant, à livrer comme je la ressens cette chanson immortelle et tellement bien écrite par Diane Juster », exprime Geneviève Leclerc.

L’interprète d’exception est ici accompagnée au piano par son acolyte de longue date Nick Burgess, sous la direction du réalisateur et arrangeur Medhat Hanbali.

Premier extrait de l’album Interprète, Je ne suis qu’une chanson est disponible à compter d’aujourd’hui sur l’ensemble des plateformes numériques.

Augustine

Augustine

Augustine se prépare à lever le voile sur l’album Neither Nightmares nor Dreams Come True, dont la sortie est prévue le 26 janvier prochain.

Ayant déjà tracer la voie à cette sortie l’automne dernier avec les extraits Slow Train et SilenceAugustine propose une musique sensible et intimiste, richement orchestrée.

L’artiste explore à travers cet album une sorte d’état purgatoire, animé les sentiments contradictoires de se sentir à la fois coincée et animée de désir et d’énergie, anxieuse et confiante, pleine d’espoir et désespérée.

Pour l’enregistrement, l’autrice-compositrice-inteprète a affait appel à Antoine Corriveau à la réalisation, ainsi qu’à des musiciennes d’exception telles la violoniste Mélanie Bélair (Patrick Watson, Thus Owl) et la pianiste Amélie Fortin (Félix Dyotte, Pierre Lapointe).

Soulignons aussi l’apport de Rose Normandin (Antoine Corriveau, Pomme) aux chœurs et aux arrangements vocaux.

En plus des deux extraits déjà dévoilés, il est aussi possible d’entendre la chanson Therese, qui se retrouvera également sur l’album, peut déjà être entendue dans la série d’horreur Dors avec moi, disponible sur ICI Tou.Tv.

À propos d’Augustine

Établie à Montréal, Mireille Mayrand-Fiset, alias Augustine, fait paraître un premier album en 2016, The Devil in Me, et jouit dès lors d’une belle visibilité sur les plateformes numériques.

Ses compositions tournent sur plusieurs radios alternatives au Canada, aux États-Unis, en Turquie et en Grèce.

Active dans la scène musicale montréalaise, Augustine donne plusieurs spectacles dans la métropole, et assure à quelques reprises la première partie du violoncelliste expérimental Alder & Ash (œuvrant maintenant sous le nom d’Adrian Copeland).

Cinéma – La Baleine

La Baleine – Affiche officielle

Souffrant d’obésité morbide, Charlie demeure enfermé chez lui.

Cela n’empêche pas ce professeur empathique d’enseigner virtuellement l’anglais et de continuer à voir le meilleur chez le genre humain.

Bien que sa santé se détériore, il ne veut surtout pas aller à l’hôpital, au grand désarroi de sa meilleure amie, infirmière et proche aidante, Liz.

Charlie rêve de renouer avec sa fille adolescente Ellie, qu’il n’a pas vu depuis plusieurs années et dont le comportement est source d’inquiétudes.

Lorsque cette dernière débarque dans son existence, il n’a que peu de temps pour enterrer la hache de guerre.

 

Distribution: Brendan Fraser, Sadie Sink, Samantha Morton, Hong Chau, Ty Simpkons et Sathya Sridharan