Pour faire passer l’hiver
Par: Mylène Groleau
Février a passé en coup de vent. Nous célébrons peu à peu le déconfinement et entamons un retour des événements culturels. D’ici les retours tant attendus de vos artistes préférés, je vous laisse avec des artistes qui vous font découvrir la vie rêvée, imaginée et espérée.
De belles découvertes avant la semaine de relâche. D’ici là, je vous souhaite un bon restant de semaine!
Ed Sheeran et Taylor Swift
Avec une amitié de près de dix ans entre Ed Sheeran et Taylor Swift, les voilà de nouveau réunis pour nous présenter The Joker and the Queen. Actuellement dans le top des nouvelles tendances, leur cinquième collaboration.
Le vidéoclip réunis Ava Ames et Jack Lewis, qui étaient les enfants de la vidéo de 2013 Everithing has changed. La version originale de The Joker and the Queen apparaît sur l’album Equals de Sheeran.
Alexandre Poulin, Andréanne A. Malette et Émile Bilodeau
C’est une artiste dont j’ai toujours admiré la détermination. Après «Rencontre Humaine», c’est la femme et toute la profondeur et l’authenticité qu’elle dégage qui m’ont frappé. On a jasé d’amour, de cœurs brisés et des relations au temps du bonheur informatique. Puis, sa voix sur «Courte Échelle» m’a donné le vertige tellement c’est beau! Je dois l’avouer; on a aussi beaucoup ri.
Alexandre Poulin nous fait un cadeau avant les fêtes en lançant sa série Rencontres humaines. L’auteur-compositeur-interprète explique la genèse de cette série :
«Au coeur de la nature humaine, il y a pour moi la rencontre. Ce moment d’échange qui n’existe que parce qu’on prend le temps de s’arrêter pour le créer. Ça faisait longtemps que j’avais envie de faire ce projet avec des artistes dont j’aime le travail, mais aussi le parcours.»
Un souhait exaucé dès le premier épisode avec nul autre qu’Émile Bilodeau.
Flavie
Flavie Léger-Roy, est, pour moi, une véritable belle découverte. Une musique et un timbre de voix qui invite à tout abandonner comme tâches pour se permettre de s’abandonner en retour. On se réchauffe comme on peut ces jours-ci, et Flavie Léger-Roy nous présente deux chansons qui sauront certainement adoucir le mercure. Qu’on préfère le réconfort de la première ou l’entrain de la deuxième, ces titres portent tous deux la signature de l’autrice-compositrice-
Lancée sur les plateformes numériques le 18 février, La ville dort encore est le premier visage de ce single à deux faces, comme dans le temps des 78 tours. Ce folk délicat et personnel nous invite dans les rues désertes d’une Montréal endormie sous l’œil inquiet des bernaches. Accompagnée par la voix profonde de sa conjointe, Catherine LeBlanc-Fredette, Flavie déploie un texte senti et lumineux porté par la réalisation dynamique de David Bujold (FUUDGE).
L’envers du décor, Cat Club, sera lancé sur les plateformes le 11 mars prochain. Alors que la première pièce nous berce dans l’incertitude de l’isolement, la seconde nous entraîne dans les racoins d’une boîte de nuit bondée où on laisse libre cours à nos désirs les plus fous. Sur un rythme syncopé et des paroles tranchantes, les cuivres de Jérôme Dupuis-Cloutier et la basse de Marie-Anne Arsenault raniment ces soirées où on prend plaisir à se perdre parmi les inconnus.
En attendant l’arrivée de Cat Club, on peut découvrir La ville dort encore sur toutes les plateformes numériques dès maintenant. On pourra également découvrir l’univers de Flavie Léger-Roy en profondeur dans une entrevue du podcast « D’un album à l’autre » animé par Mademoizelle Philippe. L’entrevue sera mise en ligne le 8 mars prochain.
Clairement, une artiste à découvrir par sa sonorité et sa personnalité.
Nouveautés télévisuelles – Germinal
Le feuilleton s’inspire du treizième roman de la série Les Rougon-Macquart écrit par Émile Zola en 1884, l’année de la Grande grève des mineurs d’Anzin débutée le . Cette grève constitue un temps fort de l’Histoire du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Émile Zola se rendit au fond de la mine pour inspirer la rédaction de son ouvrage qui aura le plus de succès et sera publié dans une centaine de pays. Une série à regarder et se laisser emporter par cette histoire.
Cinéma
France, 1963. Anne est une jeune étudiante à l’avenir prometteur, qui réussit en tout. Par contre, une grossesse viendra offrir un obstacle important. Pour terminer ses études avec brio et alors que sa vie sociale s’amenuise à vue d’oeil, Anne n’a d’autres choix que de contempler l’avortement, même si ce geste pourrait lui coûter se liberté. L’avortement était en effet proscrit à cette époque. Ira-t-elle de l’avant avec cette décision qui changerait tout dans son existence?
Il s’agit d’un drame autobiographique d’Annie Ernaux et porté à l’écran par la réalisatrice Audrey Diwan. Ce film est un Lauréat du Lion d’or à Venise en 2021 et il met, notamment en vedette l’actrice Anamaria Vartolomei. Vous pourrez aussi retrouver Sandrine Bonnaire interprète avec brio le rôle de la mère d’Anne.
Un film qui traite d’un sujet tabou, mais à l’ère actuelle. Imaginez un seul instant à cette époque.
Distribution: Avec Anamaria Vartolomei, Kacey Mottet Klein, Luàna Bajrami et Sandrine Bonnaire