Sans fausses notes, juste la perfection.
Par : Mylène Groleau
C’est dans la magnifique salle du Cabaret du Casino de Montréal que le public a pu renouer avec l’unique et intemporelle Martine St-Clair. Un plongeon dans le temps où les invités ont acclamé chaleureusement l’artiste chérie.
L’évocation de son nom, à lui seul, soulève en nos mémoires une panoplie de titres de chansons ayant connu bon nombre de succès sur les répertoires musicaux québécois et outre-mer depuis plus de quatre décennies.
Une absence trop longue
Rappelons, tout d’abord, en entrée de jeu, que Martine St-Clair a vendu, tout au long de sa carrière plus d’un million d’albums échelonnés sur 9 albums originaux. Connue sous le rôle de Cristal dans Starmania, au Québec et en France en 1980, elle a, par la suite, débuté sa carrière florissante. Luc Plamondon avait reconnu en elle un talent qui survivrait aux années.
Elle qui se considère chanceuse d’avoir hérité d’écrits qui ont pu devenir des œuvres récompensées par la suite. Ce sont ces chansons qu’elle est venue nous livrer tout au long de la soirée ainsi que de belles surprises.
Sous les plumes de Luc Plamondon, Pierre Grillet, Marc Lavoine, Claude-Michel Schöenberg, Lucien Francoeur ou Gilbert Bécaud, la soirée fut grandiose en mots, musiques et souvenirs.
Aucun succès ne fut oublié. Je ne sais plus comment je m’appelle, Quand je tombe en amour, On va s’aimer, Lavez Lavez, Danse avec moi, Tous les juke-box, Monopolis, Il y a de l’amour dans l’air, Ce soir l’amour est dans tes yeux.
De beaux ajouts avec une composition de Lucien Francoeur : Tot’aime notamment ainsi que The way we were, interprétation de Barbara Streisand, titre que Martine a découvert à l’âge de 12-13 ans dans le film légendaire Memories.
De belles retrouvailles
Vêtue sobrement et avec beaucoup d’élégance, Martine brillait avec des éclats de jeunesse! Il n’y a rien de changé autant dans sa voix, ses gestuelles, sa générosité sur scène. Elle livre ses retrouvailles avec une aisance saisissante. Heureuse de se retrouver sur scène et de vivre chacune de ses interprétations avec le même enthousiasme que son auditoire.
À maintes reprises, la foule s’est levée et a ovationné l’artiste tant attendue. Un public fidèle entonnant chacune des chansons et anticipant, dès les premières notes, les succès joués.
Partager ses états d’âme
De beaux moments intimistes avec, entre autres, Douter de quoi, issu de la plume de Martine St-Clair qui, en 2004, était sorti sur l’album Tout ce que j’ai.
Tot’aime, offerte par Lucien Francoeur et Gilbert Montagné. Un lien fort représentatif inspiré d’une toile abstraite peinte par la chanteuse. D’ailleurs, l’arrière-scène affiche les œuvres abstraites de Martine tout au long de la soirée, ajoutant de la poésie visuelle aux interprétations. Elle est une artiste autant par sa voix et ses mots qu’elle transpose en un visuel grandiose.
Reprise de Aimes-tu la vie moment d’hommage à Boule Noir, ami de son frère, qui a eu le privilège de discuter avec elle la veille de son départ.
Amoureuse de la scène
Il importe de souligner les talents de ses acolytes sur scène. Les arrangements musicaux et les artisans des cordes et percussions étaient tout simplement parfaits. Avec une mise en scène de Robert Bellefeuille et ses musiciens : le chef musical Dominique Grand, Sylvain Grand aux claviers, Luc Catellier à la batterie, Francis Tétu aux guitares ainsi qu’Élise Duguay tout en voix et en harmonie avec l’artiste. Chapeau à tous!! C’était parfait.
Intemporelle Martine
Sous la direction de tournée de Pierre-Paul Boisvert et Les Productions Martin Leclerc, suivez l’artiste sur sa page afin, vous aussi, de profiter de la tournée Les Retrouvailles et revivre les plus grandes chansons de Martine St-Clair.
Il est aussi possible de voir les œuvres en tableaux et joailleries de l’artiste sur sa page professionnelle de son univers artistique.
Sur place, se trouvaient une panoplie d’artistes venus soutenir et encourager Martine St-Clair. Notamment Joe Bocan et Luce Dufault.