Une voix puissante au service d’une prestation éclectique
©Maryse Phaneuf/MatTv.ca
Par : Christian Gaulin
Dimanche soir, Michaël était présent à l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu afin d’offrir une prestation sur la grande scène Loto-Québec. Le jeune homme, qui n’en est pas à ses premières armes, roule sa bosse depuis plusieurs années déjà, alors que certains l’ont découvert ou redécouvert en 2017 avec l’émission La Voix. L’an dernier, il était sur cette scène avec la gang de La Voix 5. Cette année, il n’était pas peu fier d’y être pour nous présenter une partie de son spectacle solo À contre-sens.
Il nous avait avertis que ce serait un spectacle éclectique, éclaté, qui irait dans toutes les directions. Le chanteur de 36 ans a largement livré la marchandise. Et même plus! Doté d’une grande capacité vocale, Michaël a su nous surprendre avec son registre musical varié. À travers la grande solidité et confiance qu’il dégage sur scène, il nous transmet une sensibilité et une vulnérabilité qui nous piquent à vif.
S’amusant et promenant sa voix entre les ballades, les chansons plus rythmées, le classique et même le métal, l’interprète nous a offert plusieurs pièces dont Aimons-nous, solidement livrée et Enter Sandman de Metallica. Il nous a confié qu’en spectacle, il ne s’accompagne jamais en jouant d’un instrument. Il a osé faire une exception dimanche soir en s’installant au piano, afin de nous interpréter Just An Illusion popularisée en 1983 par le groupe hollandais BZN, alors que son fils Tom-Eliot Girard est venu le rejoindre sur scène pour ce duo rempli d’émotions et de tendresse, un moment fort du spectacle. On a même eu droit à un petit bout de la version francophone reprise par Alain Morisod & Sweet People, Ce n’est qu’un rêve. Le duo père-fils a ensuite chanté J’allais être papa, une chanson magnifique que sa bonne amie Lynda Lemay lui a écrit, s’inspirant de son histoire de jeune papa.
Michaël entonna ensuite le succès de l’heure Il est où le bonheur de Christophe Maé, Fabriquer l’aurore coécrite avec Jérôme Couture, avant de reprendre plusieurs grands succès des Backstreet Boys, tout en nous racontant qu’il avait passé une nuit dehors en 1996 devant le Centre Georges-Vézina de Chicoutimi pour se procurer des billets pour le spectacle du « boys band ».
En fin de performance, l’interprète nous a offert la chanson Donnons-nous la peine, sortie cette semaine, un cadeau de Marc Dupré et l’Hymne à la beauté du monde interprétée de façon fabuleuse en français et en italien, autre moment fort qui concluait parfaitement bien le spectacle.
Pour en savoir davantage sur Michaël et ses projets, consultez son site officiel et sa page Facebook.
Crédit photo : ©Maryse Phaneuf/MatTv.ca
Texte révisé par : Annie Simard