Redécouvrir les dinosaures
Par : Luc Lecavalier
Du 19 février au 13 octobre, une nouvelle expérience immersive en réalité virtuelle débarque au Studio PHI pour une première nord-américaine : Mondes Disparus, un voyage scientifique qui explore les différentes époques de l’évolution de la vie sur terre, des premières traces de vie Archéens jusqu’aux dernières espèces menacées par le réchauffement climatique.
L’immersion débute dans le futur, en 2223, ou notre guide virtuelle, Charlie, accompagné de son robot Darwin, nous montre la voie. À cette époque, la technologie rend possible les voyages dans le temps à des fins scientifiques et c’est à la suite d’un glitch que nous sommes envoyés 3,5 milliards d’année plus tôt, à l’époque archéenne. C’est à ce moment que l’activité volcanique et volatile de la planète engendre les premières formes de vie.
Nous sommes ensuite amenés dans l’océan, cette fois 520 millions d’années dans le passé, pour découvrir les premières formes de vie animales et végétales, exclusivement marines au départ. Visualiser tous ces éléments scientifiques en taille réelle au lieu de les lire dans des livres est véritablement révélateur et amène une nouvelle perspective. On n’arrête pas le progrès!
Un voyage inédit
L’imagerie en taille réelle prend tout son sens quand nous sommes transporté au Cétacé et que l’on se retrouve nez à nez avec un T-Rex! La guide nous informe constamment de faits intéressants sur ce que l’on voit et sur la grande diversité d’espèces de plantes, d’animaux et d’insectes afin de toujours mettre les mots les images.
Un moment plutôt fascinant et émouvant est lorsque l’on rencontre les premiers humains, entre -100 000 et -60 000 ans avant notre ère, pas plus haut que trois pommes et qui déjà, développent leur intelligence et des formes de langages. L’expérience se conclu en 2025 ou les nombreuses extinctions qui ont menacé l’existence de la vie sont mises en perspectives avec la disparition d’espèces provoquées par l’activité humaine.
La « RV » ou révolution virtuelle
Les graphiques sont encore loin de la perfection et ce type de divertissement comporte encore son lot de problèmes techniques. L’ami qui m’accompagnait a d’ailleurs dû changer de casque au milieu de la séance car sa caméra était dysfonctionnelle. Il est toutefois fascinant d’explorer ce que cette nouvelle technologie a à offrir, surtout dans le cadre d’exposition scientifique et historique.
Sans aucuns doutes ici, la « VR » enrichit le contenu et en fait une expérience unique. Une inovation rendue possible grâce à une collaboration étroite entre paléontologues, paléobotaniste et spécialistes en évolution du Muséum national d’Histoire naturelle de France et les experts en animation du studio d’imagerie 3D Excurio.