Une dernière pour NOFX
Par : Ariane Coutu-Perrault
C’est hier que se terminait les deux jours de Punk in Drublic, la tournée d’adieu de NOFX. Même si la foule était moins nombreuse que la veille, les punks vieillissant se sont retrouvés au Parc Olympique, pour voir une dernière fois le groupe mythique qui a marqué une génération de punk des années 1990.
Concept simple et efficace : après 40 ans, 40 villes, 40 chansons différentes à tous les soirs, sous forme de festival. La programmation des deux jours a été bien réfléchi, avec des groupes locaux et de la diversité, prêt à passer le flambeau à une nouvelle génération de punk.
C’est le groupe local montréalais Taxi Girls qui a ouvert le bal en début d’après-midi devant une centaine de personnes courageuses qui se sont présentés tôt. Un groupe à surveiller !
Malheureusement, comme il n’y avait pas de réadmission possible, le tout avait inévitablement une répercussion sur les premiers groupes.
Bien qu’il y avait de bonnes idées autour de l’organisation, il y avait un manque au niveau de la logistique du site. Les festivaliers et festivalières se retrouvaient donc sur un site bétonné, sans ombre et sans avoir la chance de pouvoir sortir et profiter du quartier Hochelaga-Maisonneuve.
C’est donc sous un soleil tapant, au pied du Stade Olympique, que The St-Catherine ont mis le feu au parterre dans une prestation bouillante. Ils ont d’ailleurs invité le jeune batteur de General Chaos, devant un Fred Jacques qui n’était pas peu fier de partager la scène avec son garçon.
Tout était en place pour les Vulgaire Machins qui suivait mais qui ont dû écourté leur temps suite à la météo. Ici encore, grand manquement de la part de l’organisation, qui a annoncé sur les écrans, qu’il y avait une interruption « pour une période permanente et définitive ». Heureusement pour le festival, ils se sont repris en précisant que ce n’était qu’une pause préventive avant de continuer la programmation.
C’est donc sous une petite pluie et quelques rayons de soleil que les Vulgaires Machins ont joué, trop peu longtemps, avec une énergie électrifiante.
NOFX sont reconnus pour ne pas toujours donner de bon spectacle, « I heard they suck live ». Mais ils ont sus se surpassés pour ce dernier au revoir à Montréal, avec Karina Denike qui les accompagnait au piano.
Ils ont enchainé les hits, et les chansons plus niches devant des fidèles punk qui revivait leur adolescente. Comme le voulait la rumeur, ils ont terminé le spectacle en grand, avec la légendaire chanson The Decline, que Fat Mike a présenté et joué avec beaucoup d’émotion, dans une sincérité qui n’a laissé personne indifférent.
Un adieu qui résonnait fort, au coup de trombone et aux Mohawks fatigués. NOFX a su terminer leur carrière en force à Montréal, devant leur plus grandes foules.
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