Sara Dufour et Jérôme 50 électrisent la soirée
Par: Mylène Groleau
La tâche était colossale pour Sara Dufour et son comparse de scène Jérôme 50 lors de leur passage au Festival Soif de musique le samedi 9 juillet dernier. Précédent ainsi le célèbre groupe Les Cowboys Fringants. Une soirée électrisante, rien de moins.
Sara Dufour
Sara Dufour nous a fait l’honneur de son retour dans la région. Le 13ième spectacle de son été sur une longue liste de 46!! Plus de 10 ans la sépare de son entrée à l’École Nationale de la chanson de Granby. L’exilée de Dolbeau-Mistassini nous présente son amour pour tout ce qui est motorisé et ses souvenirs qui la projette dans son passé de jeune fille fougueuse. Cette frénétique sur deux jambes, remplie d’une ardeur hors du commun a fait survolter son public.
Sa « trail » qui l’a fait passer de Dolbeau à Montréal ne lui a pas fait perdre son cœur d’enfant à notre plus grand plaisir. Elle a beau s’être exilé il y a 17 ans de son coin de pays, elle a toujours un petit cordon qui la rattache au Lac St-Jean. « Tu peux sortir la fille du lac mais pas le lac de la fille » clame t’elle avant d’entamer Gun à Patate tiré de Dépanneur Pierrette tout comme Chez nous c’est Skidoo.
Son énergie plus que débordante a été un beau tremplin pour la soirée qui ne faisait que débuter. La place des festivités s’est remplie sous ses airs de guitares, son accent qui nous rappel les escapades près du fleuve, été comme hiver. Elle qui avait eu le plaisir de faire la première partie des Cowboys Fringants le 27 novembre dernier au Centre Bell, rien de moins! Une fois de plus, mission accomplie!
Jérôme 50
Sous une animation qui nous donnait l’impression d’être en pleine colonie de vacances, le public a pu se joindre à Jérôme 50 enchantant ses airs connus ainsi que ses versions adaptées issus d’un bivouac de camps d’été. Entouré de Limonade, Barbe à papa, Gribouille ou encore Ficello.
Un air festif pour précéder Les Cowboys Fringants. Dans l’auditoire, on s’esclaffait de ses jeux de mots, ses allusions aux vacances, ses bourdes estivales. Un plaisir pour les oreilles et l’esprit. Le soleil déclinait à l’horizon tandis que la lumière, sur la scène, intensifiait l’artiste et ses accolytes. Les étoiles brillants sur le firmament et Cowansville qui s’illuminait sous les airs de Jérôme 50.