La suspension consentie de l’incrédulité
Par : Ariane Dostaler
Les coulisses du Duceppe accueillaient mercredi dernier le public, les médias et les proches de l’artiste pour un 5 à 7 théâtral incontournable. La journaliste culturelle Émilie Perreault, connue pour son livre et son émission : Faire œuvre utile, ainsi que pour ses chroniques au 98,5 FM et Cette année-là, pour ne nommer que ceux-là, se lance dans l’aventure scénique. La carrière de cette journaliste culturelle est loin d’être ordinaire. Son curriculum est rempli de moments phares et d’expériences enrichissantes dans les médias.
Dans La suspension consentie de l’incrédulité, mise en scène par Charles Dauphinais, dans laquelle Émilie comme seule actrice commence la pièce assise dans la salle, à l’endroit qu’elle préfère largement à la scène. En effet, elle ne se considère pas comme une artiste, mais plutôt comme une spectatrice passionnée. Elle définit d’ailleurs le rôle, la mission et l’importance du spectateur(trice) dans cette oeuvre théâtrale. Elle revisite des spectacles marquants, dont le spectacle de Mary Poppins, où son +1 était son collègue du 98,5 FM : Paul Arcand. Toutes les anecdotes d’Émilie sont surprenantes et passionnantes. On adore les revisiter avec elle le temps du 5 à 7.
Le questionnement du spectateur
Découvrir la vision de cette journaliste pour le théâtre et pour le spectateur est complètement captivant. En tant que public, on remet en question notre « pourquoi » nous sommes assis dans les salles de spectacles à se faire raconter quelque chose qui est souvent le fruit de l’imagination. Les réflexions d’Émilie sont agrémentées par l’unique voix de Marc Labrèche qui agit à quelques reprises à titre de narrateur pour nous faire rire et pour nous spécifier quelques termes, dont le titre de la pièce qui soulève les questionnements.
On apprenait d’ailleurs cette semaine une bonne nouvelle! Deux supplémentaires se sont ajoutées pour la pièce, soit les 9 et 10 mai 2024. Pour vous procurer des billets, c’est par ici.