#Scènelocale : Marée Noire
©Page Facebook officielle – Marée Noire
La scène Screamo au Québec est plutôt méconnue, mais assez garnie. Hors, plusieurs de ces artistes performent en anglais, une langue plus directe, pour faire passer les messages plus criés. Ce mois-ci pour #Scènelocale, je vous présente un groupe Screamo, mais qui lui performe dans la langue de Molière, voici Marée Noire.
Formé à l’issue de la dissolution de deux plus petits groupes, le duo formé de Mathieu Vallée (guitare) et Michael Guglia (batterie) est allé à la rencontre de Xavier Trudeau, parolier et vocaliste originaire de Saint-Constant. Connaissant déjà David Palin (basse) depuis quelques années, c’est donc ainsi que le groupe Marée Noire a vu le jour, en décembre 2016. « Le nom Marée Noire a été choisi pour illustrer le climat mondial qui se déroule présentement. C’est un nom qui a fait l’unanimité entre nous et c’est original, on se distingue », suggère Xavier Trudeau.
Le premier EP du groupe a vu le jour en juillet 2017 et est disponible sur Bandcamp. À travers les quatre chansons de l’album, nous apercevons des mélodies poétiques, mais toujours bien sombres. « J’écris tous les jours, partout, et en ce moment, le climat mondial m’inspire beaucoup », renchérit Xavier. « Étant donné que Michael habite désormais à Toronto, le processus de composition se fait chacun de notre côté, mais on se réunit le plus souvent possible pour rassembler notre travail ensemble par la suite », rajoute Mathieu. Le EP a eu énormément de succès, tant que le groupe possède des fans aux États-Unis et en France. « La langue ne compte pas tant que ça au niveau du hardcore, c’est un genre plutôt international », rajoute Xavier.
En terminant, quels sont les projets pour Marée Noire? « Le groupe a tout d’abord été créé dans le plaisir, donc nous ne regardons pas à long terme pour des objectifs. Nous nous contentons de profiter de nos spectacles au maximum et avoir du bon temps », mentionne David.
Pour connaître les prochains projets du groupe, n’hésitez pas à consulter leur page Facebook.
Texte révisé par : Annie Simard