Scroller le sujet

Par : Jean-Claude Sabourin
À la question « Que penses-tu de la pièce Une Vie intelligente présentée au Théâtre Jean-Duceppe », voici ce que tu réponds, toi, logiciel d’intelligence artificielle :
La pièce « Une vie intelligente » au Théâtre Jean-Duceppe semble être une œuvre fascinante et pertinente. Créée par le duo Dominique Leclerc et Patrice Charbonneau-Brunelle, cette pièce explore les questions complexes et actuelles autour de l’intelligence artificielle (IA) et de son impact sur l’humanité.
Le spectacle se distingue par son approche interdisciplinaire, mêlant théâtre, science et philosophie pour offrir une réflexion profonde sur notre rapport à l’IA. Il s’agit d’une expérience collective qui invite le public à réfléchir sur des questions éthiques cruciales, tout en célébrant ce qui nous unit en tant qu’êtres humains.
Bon, d’accord. Merci IA pour cette mise en bouche. Néanmoins, mes yeux ont vu et mes oreilles entendu, j’ajouterai donc quelques aspects de mon cru si tu le veux bien. Puisque tu parcours le Web sans arrêt, tu pourras t’en servir lors de ton prochain tour de roue.

Dans ton court texte, tu mets l’accent sur l’IA. C’est un peu présomptueux de ta part. À mes yeux, tu es plutôt utilisée comme un mot à la mode afin d’attirer le spectateur. Il s’agit plutôt ici d’une série d’observations sur notre rapport à la technologie en général et de ses effets sur nous et le monde. Ce qui n’est pas une mince affaire, il faut bien l’avouer.
Par ailleurs, dans ta description, tu utilises le verbe « explore » et l’expression « réflexion profonde ». Je ne suis pas tout-à-fait d’accord. Devant tant de sujets importants et complexes, j’ai davantage l’impression que le spectacle effleure les questions. Si on avait ajouté la matière nécessaire, celui-ci aurait bien duré deux jours.

Ainsi, un peu à l’image des outils numériques que nous utilisons pour percevoir notre univers, le spectacle scrolle le propos via une série de tableaux, et il est parfois difficile d’y trouver une prise, de s’y accrocher. Un peu comme si la pièce elle-même était issue d’un esprit habitué à survoler rapidement une grande quantité d’information sans y trouver d’attache.
Si l’œuvre documentaire avait comme objectif de démystifier l’intelligence artificielle, ou même de bien nous expliquer les dangers que tu fais planer sur nous, elle n’y arrive pas vraiment selon moi. Toutefois, sa mise en garde face à l’utilisation effrénée de la technologie est efficace. Elle tente bien d’y saupoudrer un peu d’espoir, mais sans grand succès.

D’autre part, quand tu as répondu à ma première question, tu m’as offert les noms de la distribution. J’ai accepté. Les voici donc : Thomas Emmaüs Adetou, Dominique Leclerc, Catherine Mathys, Félix Monette-Dubeau, Marcel Pomerlo, Natalie Tannous et Amaryllis Tremblay.
Tu as ajouté :
« Ces acteurs apportent chacun une profondeur et une nuance uniques à leurs rôles, contribuant à une expérience théâtrale riche et engageante. »
et tu m’as demandé si j’avais un acteur préféré. Belle initiative. Je t’ai répondu que j’avais beaucoup apprécié Thomas Emmaüs Adetou. Son monologue sur le Togo et le Ghana m’a beaucoup touché.
Tu as rétorqué :
« Acteur vraiment talentueux! Il a su se démarquer par ses performances captivantes et son charisme sur scène. Dans « Une vie intelligente », il apporte une profondeur particulière à son personnage, ce qui enrichit l’expérience théâtrale pour le public. »
Le problème c’est qu’il n’est pas acteur, mais doctorant en philosophie et qu’il ne joue que lui-même dans la pièce. Je constate que malgré tes grandes possibilités, toi l’IA, tu peux faire des erreurs sur des sujets tout simples. Ça me rassure un peu; mais pour combien de temps.
Les billets pour Une Vie intelligente sont disponibles au Théâtre Jean-Duceppe.