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Visionnement : The Running Man

À en perdre le souffle

Paramount Pictures – The Running Man

Par : Martial Genest

The Running Man, le film, revient sur les écrans de cinéma ce vendredi 14 novembre. Pour les amateurs du film de 1987, ne pas vous attendre au même film. Celui-ci est plus viscéral et beaucoup moins coloré.

Synopsis

Dans une réalité dystopique, il y a deux classes sociales. Les pauvres qui travaillent pour un maigre salaire et vivent dans un environnement très sale et plein de maladies courantes. Alors que les riches vivent dans l’opulence et un monde aseptisé. Après avoir porté plainte pour danger de radiation, Ben Richards est sur la liste noire et ne parvient plus à se trouver un emploi. Il a besoin de celui-ci pour obtenir les fonds requis et faire l’achat des médicaments nécessaires pour guérir sa jeune fillette de 2 ans. Il décide donc de se rendre à la chaîne de télé pour participer à l’une des émissions auxquelles il est possible de remporter de l’argent. Il sera donc choisi pour le Running Man, un jeu dans lequel les participants obtiennent de l’argent lorsqu’ils demeurent en vie, mais pour obtenir les gains accumulés, il faut rester en vie.

Clin d’oeil

Certains éléments nous rappelent le film original, comme le visage d’Arnold Schwarzenegger, les costumes une pièce. Mais Contrairement au premier film, celui-ci utilise la grandeur des États-Unis d’Amérique, s’approchant même de la frontière canadienne.

Parodie ou non?

The Running Man utilise la téléréalité comme un jeu télévisé, dans le film on utilise aussi une autre télé-réalité pour y mettre encore plus d’emphase. Le film fait référence aussi à la manipulation de l’information par les médias et semble utiliser l’intelligence artificielle pour faire dire et créer les scènes requises pour faire de la propagande.

Note finale

The Running Man est beaucoup plus près du livre du même nom, écrit par Stephen King sous le pseudonyme Richard Bachman. C’est un véritable film d’action et quoiqu’il y ait quelques moments d’humour dans celui-ci, il est très loin de la parodie satirique des années 80.

Note:3.5/5