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Yellow Days au Festival International de Jazz de Montréal

Un moment très, très, très…

Yellow Days
Crédit photo : Frédérique Ménard-Aubin

Par : Ariane Monzerolle

Dans le cadre des festivités Festival International de Jazz de Montréal, mercredi soir, j’ai été au spectacle de Yellow Days. Yellow Days est un artiste britannique jouant sur les sonorités jazz et blues et les mélangeant à du pop, du rock et de l’électro. Un mélange surprenant, mais bien agréable qui donne quelque chose de très groovy.  Sa musique a aussi quelque chose de très sexy et feutré. Je ne connaissais pas cet artiste avant ce soir-là et depuis, je ne peux m’empêcher d’écouter ses chansons.

On a eu droit à une entrée très théâtrale de la part du jeune auteur, compositeur et interprète lors de son spectacle au Club Soda. Et tout au long de celui-ci, il nous a offert une performance espiègle et expressive. Son spectacle comportait majoritairement des chansons de son dernier album Hotel Heaven, paru en avril. Mais on a aussi eu droit à quelques chansons de son dernier album Harmless Melodies, paru en 2016. Dans tous les cas, on retrouve une dimension très romantique dans ses textes, avec beaucoup de répétions, crescendo et allegro qui donne une intensité, malgré le caractère intime de ses chansons. Dans sa musique, on retrouve beaucoup de guitare et piano, deux instruments qu’il maîtrise parfaitement et dont il se sert avec beaucoup de versatilité même que parfois on est éblouis de voir qu’il s’agit d’une guitare ou d’un piano. Et je ne pourrais pas mentionner sa voix, dont il se sert, aussi, avec beaucoup de versatilité. Un peu comme un cri, parfois. Sa voix est chaude et rauque, et il va beaucoup se servir du cri pour aller chercher des moments plus stridents. Ensemble, ces éléments créent des airs qui restent en tête et forment un mélange unique et feutré.

FIJM
Crédit photo : Frédérique Ménard-Aubin

Et si la musique de Yellow Days est impressionnante, sa présence sur scène l’est encore plus. On sent qu’il se livre corps et âme pour sa musique, et il se laissait souvent porter par sa propre musique, ce qui permettait donc aux spectacteurices d’aussi se laisser enivrer par son univers électro-jazz. Il reste une personne assez mystérieuse et ne se livre pas autant que d’autres sur scène. On sent par contre sa sensibilité et authenticité dans la manière dont il interprète ses textes.

Définitivement, encore une fois, un très très très bon spectacle pour le Festival International de Jazz de Montréal et une belle découverte. Le Festival International de Jazz de Montréal a lieu jusqu’au 6 juillet prochain, pour plus de détails.

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