La bibitte (et son gros orchestre) est libérée
©Jean-François Leblanc
Une cage thoracique géante… la tête d’Éric Lapointe en peluche… des costumes identiques avec des bandes de velcro pour chacun des musiciens… des sphères illuminées… À première vue, ces objets n’ont aucun réel rapport entre eux, mais ont tous fait partie de la scénographie du spectacle-lancement du deuxième Klô Pelgag, alias Chloé Pelletier-Gagnon, L’étoile thoracique, un projet de très grande envergure.
« Je n’ai pas fait de lancement : je voulais vous offrir un spectacle à vous tous », nous affirme la jeune femme de Rivière-Ouelle, dans un Club Soda rempli à ras bord.
L’étoile thoracique, c’est avant tout un projet assez ambitieux. Plus d’une vingtaine de musiciens ont participé à la réalisation de l’album, le tout orchestré par son génie de frère, Mathieu Pelgag. Les paroles colorées de ses chansons ont une dynamique un peu plus douce-amère, particulièrement avec son plus récent single, Samedi soir à la violence, mais l’ambiance générale se distingue comme étant l’album le plus abouti chez Klô Pelgag.
Dans une mise en scène tout aussi loufoque, cette fois-ci travaillée avec Baz, dans des justaucorps remplis de bandes velcro, avec quelques peluches accrochées à celles-ci, Klô se présente sur scène, avec notamment une peluche de Metallica et un logo du canal Famille, puis débute avec un medley de deux de ses nouvelles chansons, Insomnie et Le Sexe des Étoiles.
En plus d’avoir droit à une enfilade de nouvelles chansons, Klô, en ayant à l’idée que la pilule passe un peu mieux, a décidé de nous interpréter quelques chansons de L’alchimie des monstres, son premier album, au plus grand plaisir de son public, dont la voix était pratiquement plus forte que celles des musiciens à l’avant, et ce, dans une magie générale pure et très intéressante.
La tournée de Klô Pelgag pour L’étoile thoracique débutera en février prochain. Pour savoir ses dates de tournée, consultez son site web.
Texte révisé par : Isabelle Gariépy
