Grandement visuel
©Universal
Par : Martial Genest
Vendredi le 17 février est la date d’arrivée en salles du film The Great Wall. Celui-ci se veut en quelque sorte le récit d’une légende de la Grande Muraille de Chine.
Cette histoire est celle d’un mercenaire occidental à la recherche de la poudre noire. Lui et son groupe sont poursuivis et, lors de leur fuite, il se retrouve au pied de cette grande muraille. Ils feront la découverte d’un ordre secret protégeant la capitale et son empreur. Dès le début du film, il y a selon moi un trou dans l’histoire, car avoir entendu parler d’une poudre noire pouvant tuer plusieurs hommes d’un seul coup, mais de ne pas avoir entendu parler d’un mur d’une longueur de plus de 8 850 kilomètres est difficile à croire.
L’interprétation de Matt Damon est convenable, mais certainement pas assez soutenue pour une nomination aux Oscars. Son rôle du mercenaire qui est un meilleur combattant qu’une force millitaire est aussi difficile à avaler. Si ce film se voulait un pour le marché occidental aussi bien que pour le marché oriental, je crois que Universal s’est grandement trompé. De plus, avoir eu un plus grand respect des éléments de la culture chinoise aurait été un atout, car l’utilisation de nunchaku comme bâton de tambour peut être bien visuellement, mais c’est tout.
https://youtu.be/qnwbm1emGyw
Pour 1h 43 minutes, vous en aurez plein la vue, car si on ne s’arrête pas aux failles dans l’histoire ou au non-respect des éléments culturels, The Great Wall est un magnifique spectacle visuel. Les costumes sont aussi spectaculaires et ce ne serait pas une surprise s’il recevait une nomination pour ceux-ci. Les créatures ont aussi bien été développées et c’est intéressant de voir qu’une importance particulière leur a été apportées. Ils sont bien plus qu’un élément secondaire de l’histoire. Il ne reste plus qu’à voir comment ce film sera reçu par la critique orientale. J’ose espérer que, lors d’un prochain projet de ce type, l’échange sera plus équitable entre les deux cultures.
note de 2 sur 5
Texte révisé par : Wendie Sambour