Rapprocher le sirop de la cuisine
© Ariane Simard-Picard/MatTv.ca
C’est au l’Gros Luxe Sud-Ouest, dans une atmosphère très conviviale que nous avons goûté aux délicats et riches produits de l’érable 29 février comme si nous goûtions à du vin. En effet, l’emballage (de forme cylindrique 1.5 L) rappelle celle d’un vinier. Au cours de la soirée, nous avons pu en apprendre plus sur la mission sociale de l’entreprise tout en dégustant des bouchées et cocktails à base d’érable bien sûr: mini-burger au porc effiloché, ailes de poulet, old fashion et bourbon lemonade étaient entre autres offerts pour notre plus grand plaisir.
En décembre dernier, de nouvelles normes d’embouteillage régissent le sirop d’érable. Il y a 4 classes, chaque classe est définie en fonction de la couleur et du goût, du plus fin au plus corsé. C’est dans cet optique que le fondateur de la compagnie 29 février, François Décarie a fait la mise en marché de ces produits dans le but ultime de rapprocher notre érable des condiments de tous les jours. Les produits 29 février s’insèrent donc dans une volonté de démocratiser le sirop d’érable. Ses étiquettes informent le consommateur des notes et subtilités des différents grades de sirop et le guident dans les nombreux accords culinaires possibles selon chaque grade. Vous retrouver de nombreuses recettes sur leur site concoctées avec soin par la chef Anne Desjardins.
Un peu plus sur le produit
La compagnie de M. Décarie ne produit pas son sirop lui-même, mais s’approvisionne à la ferme Vifranc dans la région de Chaudière-Appalaches. Il y a donc 4 déclinaisons : une de nos préférés le doré, délicat au goût idéal pour les fruits, vinaigrettes ou cocktail; l’ambré, plus commun et au goût riche, idéal pour le déjeuner et les glaçages; le foncé au goût plus robuste que M. Décarie recommande pour les côtes levées et les ailes de poulet et finalement notre autre préféré, le très foncé, au goût très prononcé (on avait l’impression de boire la tire) qui lui est recommandé pour la boulangerie entre autre et contient apparemment plus de minéraux que les autres. Un fait important, peu importe la déclinaison choisie, l’érable se conserve sur le comptoir pas besoin d’être réfrigérer.
Une double mission
Je parle de double mission car en plus de vouloir donner une autre image à notre sirop, François Décarie a associée son entreprise à une cause qui lui est chère (sa mère en est morte): l’Alzheimer. Sa contribution sera de verser 5 % des revenus de la vente de chaque Érablier à la société canadienne d’Alzheimer pour encourager la recherche et la mise sur pied de programmes de prévention et de soutien pour les proches aidants. Un représentant de la Fédération Québécoise des Sociétés d’Alzheimer était d’ailleurs présent lors de la soirée de lancement.
La campagne noubliezpasladate.org se veut à la fois un clin d’œil au nom de l’entreprise et à l’oubli qui caractérise cette maladie dégénérative. L’érablier s’achète en ligne : 29fevrier.ca ou chez Costco (39,99 $). Alors N’oubliez pas la date et sucrez-vous le bec!