Quand les artistes se parlent
©THU
Par : Martial Genest
C’est dans les studios de Moment Factory que se tenait le vendredi premier juin dernier, le tout premier événement THU (Trojan Horse was a Unicorn) en sol canadien. Une atmosphère de fête régnait sur place.
Si vous êtes comme moi, le THU, ça vous dit absolument rien. Donc allons à la découverte de ce qu’est le THU. Lancé à la blague par Andre Luis, le fondateur de Trojan Horse was a Unicorn lors du dernier panel.
THU est une secte
Et bien non, THU n’est pas une secte, ni un culte, mais plutôt un regroupement d’artistes qui a pour but, le partage de connaissances pour aider au développement de chacun par l’entraide et l’échange d’idées. Le nom donné au groupe de gens réunis est Tribe, ce qui donne un sentiment d’appartenance à tous, un peu comme une grande famille reconstituée. Nous avons même eu la surprise d’apprendre, que le simple fait de notre présence à cet événement faisait de nous un membre de la tribu. Nous n’avons pas encore le statut de Knight, celui-ci étant réservé aux mentors.
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Lors du premier panel, Jean-Loïc Fontaine et Thomas Pintal, deux artisans de Moment Factory, étaient les conférenciers. Ils ont partagé avec nous les différents aspects artistiques requis pour les créations multimédias ainsi que les contraintes que de travailler dans des endroits existants pouvaient causer. L’une des créations de Moment Factory est Foresta Lumina au Parc de la Gorge de Coaticook, et après Chandler, Mont-Tremblant et St-Félicien, c’est Whistler en Colombie-Britannique qui sera le nouveau théâtre pour la prochaine production multimédia.
Ayant déjà découvert ArtStation lors du MIGS17, je n’étais donc pas surpris de la présence de Leonard Teo PDG de cette plateforme artistique en ligne, ainsi que du partenariat avec THU. Après tout, les deux organismes prônent le même message : le développement artistique par la critique constructive. Aussi présent lors de ce panel, l’artiste Martin Deschambeault ayant déjà le livre Project 77 à son actif ainsi que ses multiples contributions aux jeux de la série Assassins Creed pour Ubisoft Montréal.
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Après les deux premiers panels, l’assistance était invitée à se rendre dans la salle principale où un goûter était servi par le traiteur Mile-Ex. On y retrouvait plein de saveurs locales. De la poutine aux bagels de St-Viateur bien garnis de fromage à la crème, saumon fumé, câpres et oignon rouge sans oublier le sandwich de Smoked Meat de Montréal avec moutarde jaune et cornichon. Un énorme chariot sur lequel on pouvait trouver des charcuteries et des fromages. Des falafels ainsi que des bruschettas étaient servis pour les convives végétariens. Le tout bien arrosé bien sûr. Et la pièce de résistance, pour bien souligner la Journée nationale du beigne, des Crémy étaient le dessert convoité. Pendant cette pause, c’était le moment propice de faire des connaissances et même de se divertir et de digérer en jouant au baby-foot ou au ping-pong.
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Le monde artistique est très compétitif, et plusieurs convoitent la position disponible dans une grande entreprise comme Ubisoft et Disney, mais ce type de réunion démontre aussi le grand respect qu’ils ont pour chacun et la camaraderie qui existe entre eux. C’était une première pour Montréal et espérons que ce ne sera pas la dernière.
Texte révisé par : Annie Simard