Après plus de 30 ans dans le domaine, elle vise le sommet
©Karine Lévesque/Local9
Par : Grégory Wilson
Elyzabeth Diaga vise l’apex de l’industrie du spectacle après plus de 30 ans d’acharnement, de passion et d’enthousiasme contagieux.
La chanteuse polyvalente figure en tête d’affiche de quatre shows en simultané, dont The Lounge Queen, avec ses airs de jazz, R&B et ses versions lounge de morceaux populaires, ainsi que de trois shows de rock : Queens of Rock, Rock Story et Canadian Rock Story. Chacun de ces derniers propose des expériences de rock complètement différentes au public.
« Rock Story c’est une rafale de hits [des années 70 et 80] avec deux chanteurs. Canadian Rock Story c’est juste de la musique rock canadienne, » raconte Elyzabeth Diaga.
D’autre part, Queens of Rock a pour objectif de mettre en valeur les femmes qui ont marqué l’histoire du rock, des années 70 à 2010.
« Quand je rentre dans un “personnage” (entre guillemets, parce que je reste toujours moi-même), je vais toujours chercher l’essence de chaque femme que j’interprète, » explique-t-elle.
Elyzabeth Diaga joue d’ailleurs sa setlist de façon chronologique pour faciliter les changements rapides de costumes et illustrer certaines modes propre à chaque décennie. Bien entendu, elle va jusqu’à porter des patins à roues alignées lors de la période des années 80 de son spectacle.
« Je ne me qualifie pas de chanteuse ou d’artiste…moi je suis un entertainer,» affirme-t-elle.
©Gilles Beaulieu/Local9
Objectif : Résidence à Las Vegas
C’est grâce à Queens of Rock qu’Elyzabeth Diaga est maintenant représentée par Steve Beyer Productions pour ses spectacles aux États-Unis. On discute même de la possibilité d’une résidence dans un des casinos de la Strip de Las Vegas.
Gilles Beaulieu est le gérant d’Elyzabeth Diaga. Selon lui, les gérants et directeurs de l’animation « sont à l’affût de nouveautés. [Un] spectacle hommage de ce style-là… grand public, accessible à tous, » avec qu’une seule chanteuse sur scène pour les 90 minutes n’existe pas encore à Las Vegas.
Ce nouveau chapitre a commencé en 2015. Il indique que « ça fait [trois ans] qu’on travaille à bâtir un réseau de contacts là-bas. Steve Beyer nous a été proposé par un des entertainment directors d’une grande chaîne de casinos bien connue là-bas. »
Gilles Beaulieu explique qu’après un an et demi de démarche, Steve Beyer et lui-même ont conclu que la meilleure façon pour que celui-ci et d’autres entertainment managers puissent évaluer le spectacle d’Elyzabeth Diaga était à l’aide d’une vitrine (ou showcase en anglais). L’effet fut immédiat.
« Lui, il a la mâchoire qui a décroché. Il n’en revenait pas. Il disait : “Oh my God, she’s like the Celine Dion of rock!”» relate-t-il.
Suite à la vitrine, la chaîne Station Casinos a par ailleurs acheté le show pour en faire « un certain nombre de représentations » dans quelques-uns de leurs casinos à Las Vegas.
©Michel Parent/Local9
Elyzabeth Diaga, Gilles Beaulieu et leur agent poursuivent quant à eux leurs démarches et négociations pour arriver au but ultime d’une résidence, que ce soit dans un casino ou au sein d’une chaîne. Ils gardent d’ailleurs toutes les portes ouvertes.
Entretemps, l’entertainer par excellence tient son horaire bien chargé avec plusieurs spectacles se situant en majorité à travers le Québec et à Las Vegas. Elle sera par exemple sur scène le 5 juillet à Warwick avec Queens of Rock dans le cadre du Festival Hommes Forts avant de partir pour le Club de Golf Balmoral le 13 juillet et y présenter The Lounge Queen. Huit jours plus tard, Elyzabeth Diaga performera Rock Story au Festival Shippagan au Nouveau-Brunswick.
« Never a dull moment, comme on dit tout le temps, » conclut-elle en riant.
Crédit photo de la une : ©Michel Parent/Local9
Texte révisé par :