Un « autre » gala
© Photo officielle GAMIQ
Par : Ariane Coutu-Perrault
Dans la foulée des galas québécois et avec l’ADISQ qui a célébré sa quarantième édition, j’ai eu envie de vous parler d’un autre gala, qui passe un peu plus sous les radars, mais qui souligne également la musique québécoise, et j’ai nommé le GAMIQ, soit le Gala de l’alternative musicale indépendante du Québec. Déjà à sa 13e édition, ce gala veut féliciter et célébrer la musique de ceux et de celles plus en marge, mais tout.es aussi talentueux(ses) que créatif(ves), ces artistes manquent trop souvent de reconnaissance à travers leur travail acharné. Le gala rassemble donc un grand nombre de nominations sous plusieurs catégories, parce que tout le monde a le droit d’être récompensé, peu importe le style musical. Regroupant la musique alternative, les catégories passent par le punk, le métal, en allant jusqu’à l’électro sans oublier le rap et le hip-hop. Bref, tout y est! Le public a bien évidemment été appelé à voter pour plusieurs catégories tels que Choix du public, Illustration d’album de l’année, Vidéoclip de l’année et j’en passe.
© Photo officielle GAMIQ 2017
Parmi les multiples catégories, les GAMIQ veulent également souligner le travail des institutions qui permet aux artistes indépendant.es de se produire avec Salle de spectacles de l’année, Média numérique de l’année et Festival de l’année. D’ailleurs, la photo ci-haut de l’an dernier présente la belle troupe du feu Divan orange, plaque tournante pendant de nombreuses années de la musique indépendante et émergente, qui a dû fermer ses portes il y a quelques mois. Comme quoi, c’est dur pour tout le monde, et c’est pour ça que les prix GAMIQ sont là.
© Photo officielle GAMIQ 2017
Le gala se déroulera le 25 novembre au Café Campus dans une formule accueillante et chaleureuse, ouvert au public avec des prestations d’une dizaine d’artistes, le tout animé par Sèxe Illégal et accompagné tout au long de la soirée du duo CRABE. Trente prix Lucien seront remis lors de la soirée, en l’honneur de Lucien Francœur, poète rockeur mais aussi rappeur de contre-culture, qui a été longtemps négligé par l’industrie musicale au Québec. Un bel exemple de l’initiative musicale que le GAMIQ veut souligner. Si vous voulez voir toutes les nominations et nominé.es de la grosse liste, inutile de vous dire qu’elle porte vraiment bien sont noms, la voici ici.
Texte révisé par : Johanne Mathieu