Entre deux guerres
©Warner Bros
Par : Martial Genest
Le second chapitre dans le monde de la sorcellerie de J. K. Rowling, The Crimes of Grindelwald, sera à l’affiche dès le vendredi 16 novembre. Après les premières aventures de Newt Scamander, les attentes étaient très grandes pour cette suite.
Le film ouvre sur le ministère de la magie de New York qui se prépare à transférer le prisonnier Grindelwald en Europe pour aussi répondre de ses crimes commis dans cette région. Nous avons dès ce moment notre premier regard de Johnny Depp dans le rôle de Grindelwald. L’interprétation d’une jeune Albus Dumbledore par Jude Law est juste et bien sans éclat. Pour ce film, il semble que l’univers soit beaucoup plus sombre et quoique les événements aient lieu en 1927, il y a tout de même allusion à la Seconde Guerre mondiale.
Le film est sombre et lugubre, les quelques moments d’interaction avec les créatures mystérieuses du monde de J.K. Rowling ne sont pas satisfaisants pour retirer la lourdeur de ce film. Il n’y a pas que la guerre chez les moldus qui se prépare, mais aussi une chez les sorciers, et ceux-ci devront choisir un camp. À lui seul, le film The Crimes of Grindelwald ne se tient pas bien; il est bien sûr la mise en place pour les événements à venir dans le prochain. Il y a une quantité d’éléments de l’univers d’Harry Potter que l’on retrouve dans ce film ce qui aide visuellement pour replacer les amateurs dans ce monde fantastique. Quoique le film suive Newt Scamander, il semble que les présences de Grindelwald et de Dumbledore à l’écran sont plus importantes et que le personnage interprété par Eddie Redmayne soit relayé au second rang.
Pour les visuels, ce film n’a pas grand-chose à se reprocher, mais il semble, comme tout bon magicien, se fier aux effets visuels pour détourner l’attention. Cette fois-ci, c’est un scénario qui ressemble plus à un fromage suisse plein de trous. Seront-ils comblés lors du prochain? Cela reste à voir.
Note :3/5
Texte révisé par : Annie Simard