Comme un poisson hors de l’eau
©Warner Bros
Par : Martial Genest
La vague qu’est le film Aquaman s’abat sur les cinémas dès le 20 décembre, juste à temps pour le congé des Fêtes. Avec la présence de Jason Mamoa, il pourrait bien y avoir un raz-de-marée de la gent féminine dans les salles près de chez vous, si la foule présente lors du visionnement est un indicateur.
L’univers cinématographique de DC Comics semble avoir de la difficulté à se remettre du film Batman vs Superman, celui-ci a comme laissé le spectre d’une certaine médiocrité et malgré plusieurs efforts, tous les films produits après en sont victimes. De plus les bandes-annonces ne font rien pour améliorer l’image. C’est donc avec une certaine appréhension que je suis allé au visionnement du plus récent film de superhéros de DC Comics.
À première vue, le choix de Jason Mamoa pour interpréter Arthur Curry l’alter ego d’Aquaman pourrait être questionnable, car il ne ressemble en rien au personnage de la bande dessinée, mais si on regarde au-delà des apparences physiques, il y a le même problème du côté des valeurs morales. Cette représentation de Jason Mamoa ressemble étrangement à ses interprétations dans les séries Sons of Anarchy ou Frontier.
Le film se veut en partie l’histoire des origines d’Aquaman, mais aussi pour expliquer les changements que celui-ci aura subis entre le film Justice League et sa prochaine apparition dans la grande suite des films de DC Comics. On retrouve donc Arthur Curry après la défaite de Steppenwolf. Il devra maintenant faire face à son demi-frère Orm interprété par Patrick Wilson pour régner sur Atlantide.
La présence de Nicole Kidman, Willem Dafoe et Dolph Lundgren dans des rôles de soutien, démontre bien la grande problématique de la série cinématographique de DC Comics, l’utilisation de noms connus du public pour attirer la foule. Du côté visuel, le film comme l’océan est grandiose et pour les amateurs d’effets spéciaux, vous serez gâté, car sur les 2 heures 23 minutes du film, plus de 80 % ont des effets visuels générés par ordinateur. Contrairement à ce que nous avait habitué la série de films jusqu’à présent, celui-ci est moins sombre tant du côté visuel que du côté de scénario. Il est donc possible d’y amener les plus jeunes. Allez voir ce film, mais laissez vos connaissances d’Aquaman de la BD à la maison.
Texte révisé par : Annie Simard