La mission impossible
© Universal
Par : Martial Genest
Pour Toronto, Los Angeles et New York, le film sera en salle le 25 décembre, mais la distribution complète de 1917 sera diffusée à travers l’Amérique du Nord, le 10 janvier 2020 prochain.
Quelques mois seulement après le jour du Souvenir, un film représentant une mission lors de la première Grande Guerre redonne un peu de sens à se souvenir de ce que ces jeunes hommes ont vécu. Sam Mendes, qui a écrit et réalisé cette œuvre de fiction, a été inspiré par des bouts d’histoire que son grand-père, Alfred Mendes, lui a raconté lorsqu’il n’était qu’un garçon. Le réalisateur a reçu l’aide de Krysty Wilson-Cairns, qui a coécrit le scénario est plus connue pour la série Penny Dreadful. Ces deux talents ont tissé une toile très différente de ce qu’est normalement un film de guerre, celui-ci ressemble plus étrangement à un suspense.
Andrew Scott, Mark Strong et Benedict Cumberbatch ont été grandement publicisés comme étant de la distribution, mais leurs présences sont peu nombreuses et courtes, donc si vous allez voir ce film pour ces acteurs, vous serez déçus. D’un autre côté, ce long métrage vous permettra de découvrir George MacKay et Dean-Charles Chapman, des acteurs plus souvent placés dans des rôles de soutien.
N’étant pas un film de guerre régulier, il est à se demander pourquoi celui-ci est classé pour adultes. La violence est tout de même présente, et le simple fait que l’on ne sait jamais à quel moment elle pourrait surgir nous garde sur le bout de notre siège. Les prises de vue et la représentation visuelle de cette œuvre sont parfois plus représentatives que les dialogues. Le souci du détail ajoute au réalisme et à la tension. Il y a plusieurs scènes difficiles et je ne recommande pas ce film aux âmes sensibles. Sous la tranche des deux heures, le film nous fait revivre ce qu’un soldat pouvait vivre lors de ce conflit et redonne en quelque sorte une raison de continuer à se souvenir, le 11 novembre.
Note : 4/5
Texte révisé par : Johanne Mathieu