À la Stanley Kubrick
©Well Go USA
Par : Martial Genest
Disponible en en visionnement et en DVD et Blu-Ray depuis le 11 août dernier Valley of the Gods est un drame fantastique ou les croyances des Navajos et les actions de l’homme le plus riche au monde se croisent.
Le film est présenté comme un livre en 10 chapitres et celui-ci voyage d’un moment de l’histoire à un autre, ce qui peut être difficile à comprendre s’il n’obtient pas notre entière attention dès le départ. Kier Dullea qui interprète Ulim, l’un des majors d’homme de Wes Tauros, celui même qui avait interprété le Dr. Dave Bowman dans 2001 l’Odyssée de l’Espace va même à faire la comparaison entre Stanley Kubrick et le directeur et scénariste de Valley of the Gods, Lech Majewski. Après un second visionnement on réussit à faire le lien dont celui-ci parle.
L’imagerie de ce film est complexe et très présente dans ce film et on comprend plus facilement la référence de Kier Dullea après le visionnement et on obtient un plus grande appréciation de l’oeuvre du cinéaste et de l’écrivain. Lech Majewski fait du cinéma pour faire des films et non pour plaire à la grande population consommatrice des salles de cinéma. Les films sont profonds et le visuel majestueux. Pour les gens qui apprécieront ce film, il y a aussi The Garden of Earthly Delights et The Mill and the Cross dont il a écrit et dirigé.
Valley of the Gods est un long métrage qui nous fait revivre ce qu’était le cinéma d’autrefois avec une profondeur de texte et du visuel. Il n’est pas un film pour tous quoiqu’il sera grandement apprécié par les cinéphiles et les étudiant en cinéma. La courte interaction entre John Malkovich interprétant le richissime Wes Tauros et Josh Hartnett dans le rôle de John Ecas l’écrivain des mémoires du milliardaire est l’un des points tournants du film.
note: 4.5/5