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Entrevue avec Five Roses

Un décollage réussi pour le duo Five Roses

Photo officielle

Par Marie Eve Archambault

La Covid aura peut-être ralentit certaines ardeurs pour certains artistes, mais pour d’autres, ce moment aura permis de prendre leur envol. C’est notamment le cas du duo Five Roses qui a réussi à s’entourer des bonnes personnes pour pouvoir s’assurer un futur prospère. En entrevue, la voix féminine du duo, Jade-Savannah Godin, a comparé sa carrière un bourgeon qui vient tout juste d’éclore. Après plusieurs années de travail, Five Roses est sur le bonne voie pour réaliser leur rêve de conquérir le territoire canadien avec sa musique new country.

J’ai lu qu’avec Heartbreak anytime vous avez décidé tout simplement de traiter du sujet de la rupture sans nécessairement avoir vécu cette situation. En septembre dernier, vous avez sorti la chanson d’amour Might as Well be me. Quel a été le processus derrière cette chanson-là?

Might as Well be me, c’est une chanson qu’on a entendue avec notre producteur. On est vraiment tombés en amour avec cette chanson-là, alors on a décidé de la prendre. On se voyait dans les paroles. On est des hopeless lover. C’était un match parfait.

Vous avez sorti un vidéoclip pour cette chanson-là, comment s’est passé le tournage?

C’était tellement le fun! C’est sûr qu’avec la Covid, il y a eu des restrictions. Par exemple, entre les prises, il fallait toujours remettre nos masques. Mis à part ça, c’était le fun parce qu’on s’est assis avec le réalisateur et on s’est aperçu qu’on avait la même vision que lui. Chacun d’entre nous apportait ses idées et tout fonctionnait. Il a fait un travail incroyable. Il a vraiment donné vie à ce qu’on voulait. On était vraiment contents.

Vous avez signé un contrat de disque avec MDM Recording, comment s’est présenté cette opportunité?

C’était incroyable! Pour nous, cela a été la révélation de la Covid! En fait, on a enregistré les chansons au studio d’enregistrement et comme par hasard, notre réalisateur et le producteur du label se sont appelés. Notre réalisateur a parlé de notre enregistrement et cela a attiré l’attention du label. Il a voulu entendre nos chansons et ça concordait avec ce qu’il avait besoin et ce qu’il recherchait. Pour vrai, je vois ça comme si c’était un hasard et de la chance en même temps. Si on avait été un autre produit, probablement que cela n’aurait pas fonctionné. On était vraiment trop heureux que ça fonctionnent!

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Et cette signature va pouvoir vous ouvrir des portes sur le plan canadien!

Oui! En fait, c’est un label canadien. C’est un gros moteur! Sincèrement, ils sont incroyables! On a beaucoup de rendez-vous, on nous prend par la main tout le temps. Et ça nous permet aussi de déléguer les tâches que Zach et moi avions. Ça fait vraiment du bien et en plus, on sait qu’on va vers une direction qui peut que nous apporter du positif.

Déjà, on voit les belles opportunités que cela vous apporte. Très prochainement vous partirez en tournée!

On est vraiment excités par cette nouvelle de partir en autobus avec tous ces gens-là! Cette tournée est affiliée avec les radios participantes. Les gens vont pouvoir gagner des billets et ce sera des spectacles restreints en raison de la Covid. On va jouer dans des petites salles tout en respectant les mesures sanitaires. C’est plus intime et personnel comme formule. Ce sera des fans des artistes du label qui seront là. J’ai tellement hâte! En fait, on n’a jamais rencontré encore ces artistes-là. C’est la première fois qu’on va les rencontrer!

Ce qui est intéressant dans tout cela, c’est que vous êtes dans le même créneau, alors leurs fans pourront devenir vos fans! 

Ouais, il y en a qui font du country d’autres qui sont un peu plus new country, il y a de tout! Ensemble, on va pouvoir rejoindre beaucoup de monde et c’est plutôt intéressant comme approche.

Ça ouvre des portes sur le plan canadien, mais allez-vous continuer à conquérir le Québec tout de même?

C’est sûr qu’on le souhaite tellement! Notre plus grand rêve, c’est de faire le plus de spectacles possibles. La scène québécoise est tout simplement incroyable! La foule est toujours en délire! Ce sont des shows fantastiques. C’est un rêve de développer le Canada en entier incluant le Québec évidemment.

On sent qu’il y a une croissance d’adeptes pour la musique new country.

Oui! Ça s’en vient, ça s’en vient! J’ai l’impression qu’il y a peut-être un peu moins de préjugés qu’il y en avait au départ! C’est vraiment une bonne chose de voir ça!

De ce que je peux comprendre sur les réseaux sociaux, vous êtes en préparation d’un autre album. Vous semblez être en studio, je me trompe?

En fait, on a déjà enregistré l’album. Il est prêt. Par contre, on va le lancer par single. Ça sera encore une fois un EP. Au troisième single, on devrait lancer l’album en même temps!

Comment s’est passé l’enregistrement de l’album?

C’était vraiment le fun! Notre réalisateur est un gars d’ici qui est maintenant installé à Nashville. À cause de la Covid, on a été en mesure de terminer les enregistrement à partir d’un studio ici, au Québec. Cela a été quelque chose de spécial à vivre à cause de toutes les restrictions des voyages, mais au final cela a super bien été. C’était le fun et on était vraiment bien entourés.

On va le nommer, c’est Danick Dupelle qui est derrière les succès de Matt Lang notamment. Vous savez bien vous entourés!

En fait, c’est un réalisateur complètement hors pair. Chaque fois qu’il fait quelque chose, je capote ma vie! Il donne vie aux choses. Il rend les chansons 1000 fois meilleures! Il est vraiment excellent comme réalisateur!

Avez-vous vu une évolution depuis que vous travaillez avec lui?

Oui, c’est sûr que Danick nous a vraiment aidé à aller établir notre son parce qu’on était peut-être un peu perdus au niveau du son new country. Je pense qu’il a réussi à nous faire voir ce qui était notre son à nous et où nous étions le mieux. De travailler avec lui, ça été vraiment bénéfique pour nous. On a trouvé notre voie.

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On sent déjà un changement si on compare Heartbreak anytime et Might as Well be me. J’ai lu que vous voulez sonner plus comme un duo. Est-ce que ça change votre façon de travailler?

Au départ, on voulait vraiment être un duo où on entendait vraiment les deux voix. On essaie de développer un pattern où Zach va faire le premier couplet, et moi je vais faire le deuxième. En fait, c’est qu’au début, lorsqu’on écrivait les chansons, souvent on écrivait plus avec le point de vue d’une fille. Et ensuite, on écrivait plus du point de vue d’un gars. Ça faisait en sorte qu’on chantait de cette façon-là. Maintenant, on est plus dans un système d’écriture où on essaie plus d’avoir la vision des deux côtés pour sonner plus comme un duo. On veut entendre les deux voix de façon égale.

Est-ce que c’est un peu plus difficile dans l’écriture de le faire comme ça?

Il faut y penser au départ. Plus difficile, je ne crois pas. Il faut tout simplement mettre nos deux points de vue dans la chanson.

 

La prochaine année risque de comporter plusieurs belles surprises pour le duo qui prévoit déjà une sortie d’album et probablement une tournée si les mesures le permettent. D’ici là, la tournée MDM Unplugged début le 15 novembre prochain. Pour plus d’informations, visitez le site web de Five Roses.