Sans trop de mordant
Par : Martial Genest
Après Venom, voici que l’univers cinématographique Marvel de Sony se tourne vers un autre antihéros. Avec l’ajout du vampire vivant Morbius à son écurie. Il sera donc possible de voir celui-ci au grand écran dès le premier avril.
Dr. Michael Morbius cherche par tous les moyens de se guérir d’une maladie dégénérative du sang et ce même au point d’enfreindre des règles déontologiques. Ses expériences, le pousseront à joindre de l’ADN de chauve-souris sanguinaire à celui de l’humain, ce qui aura pour effet de lui donner des habilités surhumaines. Plusieurs références aux mythes des vampires sont présentes dans le film. De l’eau bénite à la lumière du jour tout en passant par le pieu de bois au coeur et sans oublier le plus grand vampire de tous, Dracula.
Côté scénario le film laisse grandement le spectateur sur sa faim. Les scènes d’action avec de bons effets spéciaux entrecoupent les scènes longues et mélodramatiques trop présentes dans ce film. contrairement aux films de Venom, celui-ci manque grandement d’humour, car si Jared Leto ne peut être drôle comme le prince du crime Joker, il est encore moins en vampire Morbius. Honnêtement j’ai trouvé que Matt Smith dans le rôle de l’antagoniste Milo était plus plausible. Il est décevant par contre que la présence de Michael Keaton dans le rôle d’Adrian Toomes suscite autant de presse. Il faut rester pour les scènes du générique.
Sony utilise à nouveau un scénario court, car le film est sous la barre des deux heures. Personnellement il y a même quelques minutes de trop à celui-ci. Si vous avez apprécié les deux films Venom, celui-ci devrait aussi vous plaire. Pour un film qui se présente comme l’ajout d’une légende du monde de Marvel à l’univers de Sony, le résultat est quelque peu anémique.
Note: 2/5