Un spectacle rempli de nostalgie
La tournée 50e anniversaire, Freedom, du groupe légendaire Journey s’arrêtait hier soir au Centre Bell avec comme artiste invité Toto. Après 7 ans d’absence dans la métropole, la formation qui a été intronisée au Rock & Roll Hall of Fame était prête à jouer ses succès mondiaux, dont « Don’t Stop Believin’», «Any Way You Want It » et « Seperate Ways ».
Sachant les multitudes de controverses entourant Journey, tout pouvait être possible en ce qui concerne les membres actifs du groupe lors de cette tournée qui a dû être repoussé en raison de la pandémie. La date de Québec avait dû être reportée, tandis que la date de Montréal a été ajoutée à la tournée. Les milliers de spectateurs ont finalement pu voir sur scène le membre fondateur Neal Schon (guitariste principal), Jonathan Cain (claviers, choeurs), Arnel Pineda (chanteur principal), Jason Derlatka (claviers, choeurs), Deen Castronovo (batterie, choeurs) et Todd Jensen (basse).
Le spectacle de Journey a commencé tout en douceur. Le public a fait profil bas jusqu’à la quatrième chanson, connue de tous, « Don’t Stop Believin’». Bien que les membres du groupe ont tout donné, on sentait que les spectateurs étaient plus attentifs et discrets qu’enjoués et bruyants. Le manque de communication a peut-être un peu nuit à l’interaction entre le public et Journey. Nous avons été témoin de très peu d’intervention de la part de Journey. Jonathan Cain a pris la parole vers la fin du spectacle pour remercier les fans de les suivre depuis autant d’années. « Pour se 50e anniversaire, nous vous serons éternellement reconnaissants. »
Toto, une première partie qui a du chien
Toto assurait la première partie du spectacle. Ils avaient devant eux une heure où les chansons les plus connues de tous ont été chantées telles que « Hold the line », « Roseanna »et « Africa ». Il faut dire que la reprise « With a Little Help from My Friends » a fait fureur auprès des Montréalais. La version offerte leur aura valu une ovation. Mention honorable à Steve Lukather, qui avec ses doigts de fée, a offert des solos de guitares dignes des plus grands. Et ma dernière mention honora ira à Joseph Williams qui était très en voix hier soir. Sincèrement, leur performance était plutôt mémorable voire peut-être plus que celle de Journey.
Journey et Toto s’arrêteront ce soir au Centre Vidéotron de Québec avant de partir vers Toronto, puis Ottawa.
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