Celui qui ne sera jamais homme de peu de mot
Par : Ariane Coutu-Perrault
C’est au chic Gesù que Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques invitait les médias par le biais d’une lettre manuscrite façonnant les crises existentielles qui le poussa vers l’écriture de son récit comique intitulé Enfant du siècle.
Les convives se firent souhaiter la bienvenue par un quatuor à cordes dans le hall d’entrée qui laissera place à un service de thé lors de la fin des applaudissements. L’humoriste intellectuel se présenta sur scène, vêtu d’un complet cinq pièces d’une grande prestance dans une atmosphère pleural élégante. La foule l’accueille honorablement, vu la pétillance et d’une splendeur ahurissante.
Le fou du Roi, ou plutôt, en toute honnêteté, de la monarchie, présenta son oeuvre de l’esprit en racontant le quotidien, parfois bien singulier, de manière à vouloir l’inscrire dans l’époque du romantisme. Indubitablement, le jeune érudit aborda des thèmes modernes à travers un champs lexical et une point de vue romantique, au sens propre.
Indéniablement, les bouffonneries de Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques furent très verbale, vu le personnage loquace de ce dernier. Certains disciples purent ressentir un moment d’absence durant le spectacle. Nonobstant ses envolées lyrics et concrètes, il réussit à rallier les troupes, en soulignant les faiblesses de certains moments, qui les rendit attachant tout en procurant l’effet comique désiré. Malgré les boutades réfléchis de l’humoriste, il livra son savoir absurde dans une candeur irresistible, plaçant son auditoire en toute quiétude.
Accourez, au spectacle Enfant du siècle, car nul n’est Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques qui veut.