Quand le rock classique rencontre la musique classique!
Par : Serge Guay
En cette soirée d’un été qui s’achève, c’est à guichets fermés que la Salle Wilfrid-Pelletier accueille un événement peu commun : soit la musique d’un des plus grands, sinon le plus grand groupe de l’histoire du rock, Led Zeppelin! C’est 34 musiciens ainsi que deux chanteurs et une chanteuse qui se partagent les meilleures chansons de l’impressionnant répertoire du groupe. Ce projet d’envergure a été créé et est piloté par le musicien trompettiste londonien, aujourd’hui chef d’orchestre, Richard Sidwell. Lui qui a déjà fait plusieurs tournées avec des artistes comme entre autres Duran Duran et Boy George. Un mélange d’excitation et de curiosité habite l’ambiance parmi le public.
C’est sur le coup de 20 h 05 qu’enfin les lumières de la salle s’éteignent pour faire place à la musique. C’est avec un tourbillon symphonique entrelaçant plusieurs mélodies du groupe que cette soirée hautement anticipée débute. La chanteuse et les chanteurs s’approchent et entament Good times bad times, Communication breakdown et Dazed and confused; toutes trois du premier album du groupe. La réponse du public assoiffé est indéniable. S’ensuit le succès Over the hills and far away, puis la pièce No quarter. La qualité sonore est à frissonner. Une Going to California où guitares et mandoline se marient à merveille, nous dirige vers les incontournables Ramble on et Black dog juste avant une pause bien méritée des musiciens qui sont impeccables!
Au retour de l’entracte, c’est à fond de train que sont livrées Immigrant song et Heartbreaker. Pour ralentir cette course, on continue avec la superbe ballade The rain song où l’orchestre symphonique est hautement mis en valeur. Au plaisir de tous, deux lancinants blues, I can’t quit you baby et Since I’ve been loving you, provoquent une ovation debout. La chanson que tous attendaient… Stairway to heaven amène facilement la participation du public pour une fin grandiose. De toute évidence, un rappel s’impose! Les populaires Rock n roll et Whole lotta love viennent clore cette soirée magique. Toute la soirée, la symphonie a su relever avec brio les subtiles mélodies de Led Zeppelin. La chanteuse Molly Marriott, les chanteurs Peter Eldridge et Jessi Smith ont tous bien relevé le défi d’affronter le registre de Robert Plant. Nous avons eu droit à un superbe groupe rock qui, lui, était accompagné d’une symphonie enivrante. Une soirée tout à fait remarquable et inoubliable qui nous a une fois de plus signalé l’importance et l’immensité de Led Zeppelin. Si les grands noms de la musique classique tels que Mozart et Beethoven se font toujours jouer et entendre depuis des centenaires, la musique de Led Zeppelin le sera tout autant!
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