La langue de Shakespeare!
Par : Lynda Ouellet
C’est ce vendredi 14 juin au Théâtre Maisonneuve que nous assistons à la représentation montréalaise de Music of the Night : The Concert Tour. C’est chanté dans leurs versions originales dans la langue de Shakespeare que nous avons entendu les populaires mélodies du légendaire Andrew Lloyd Webber.
Pour souligner le 75e anniversaire du réputé compositeur pour comédies musicales, ce récital a été produit et présenté à travers l’Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique. Ce récipiendaire de nombreux prix Grammys mérite la reconnaissance qui lui est attitrée avec cette tournée.
Nous connaissons plusieurs de ces succès tirés de Jesus Christ Superstar, Evita, Phantom of the Opera, Cats, Sunset boulevard, Starlight Express, Aspects of Love, Song and Dance, Love never dies, Joseph et The Amazing Technicolor Dreamcoat. Le public majoritairement anglophone est particulièrement ravi et le Théâtre Maisonneuve fait presque salle comble. Certains moments exaltants d’émotions sont applaudis chaudement et les interprétations réussies.
Des voix puissantes!
Quatre chanteurs de qualité déploient leurs talents et rendent justice à ses chansons immortelles qui traversent le temps et les époques. Caitlin Wood (soprano), Cailin Stadnyk (mezzo), Aaron Hastelow (ténor) et Adam Fisher (baryton) nous transportent dans la pure histoire de chacune des pièces présentées. Ces chanteurs canadiens aguerris savent rendre la juste grandeur de chacune des mélodies tirées des comédies musicales créées par Webber. Mise en garde tout de même, certaines des chansons sont moins connues que d’autres.
Les musiciens accompagnent la troupe avec discrétion mais efficacité, laissant toute la place aux chanteurs. Evan Berndt et Carol Colpitts aux claviers, Cole Friesen à la basse/guitare et Dean McKey à la batterie soutiennent les puissantes voix des artistes avec brio.
Ténébreux!
Un concert accueilli avec enthousiasme. Néanmoins, nous constatons que c’est effectivement une musique de la nuit car le déploiement scénique vraiment minimaliste, était tout noir, voire sans lune. Quelques jeux de lumière ici et là et une robe verte ont coloré un peu le récital.
Malgré la pénombre, nous avons apprécié la prestation grandiose des voix qui ont charmé ici ce soir et qui ont rendu justice à l’œuvre d’Andrew Lloyd Webber.
Pour consulter la suite des dates de la tournée, c’est ici.