Place au troisième one-woman-show !

Par Lucia Cassagnet
Le 28 octobre dernier, Mariana Mazza lançait son troisième one-woman-show devant une foule enthousiaste qui remplissait la Salle Pierre-Mercure, au centre-ville de Montréal.
Foie Gras est un spectacle intime, où l’amour est mis de l’avant. L’amour que Mazza ressent envers les personnes dans sa vie, envers elle-même et envers la vie-même.
La jeune fille de Montréal-Nord est maintenant une adultre embourgeoisée qui a la garde partagée de deux caniches avec son ancien copain. On est loin de où elle était lorsqu’elle dévoilait son premier one-woman-show ! Mais, bien que le parcours l’ai fait évoluer, une partie de Mazza reste la même, et elle est même plus honnête que jamais avec son public.
Ce spectacle s’est construit avec Michel Sigouin à la script-édition, avec Simon Deslines et Alexandre Barrette à l’écriture et Cédric Patterson à la mise en scène.
Mariana et ses habitudes

Dans ce spectacle, Mazza se dévoile, une couche à la fois, nous laissant entrevoir qu’elle est bien plus qu’une jeune humoriste provocatrice. Elle est aussi une jeune femme récemment célibataire qui a acheté une maison dans un quartier un peu dépaysageant pour sa personnalité. Entourée du troisième âge, elle devient la Cupidon de Saint-Lambert.
Il ne faut pas penser que parce qu’elle a changé de code postal que Mazza est soudainement une Lady Diana. Elle continue de se pogner avec des « ti-culs » de la secondaire qui lui posent des questions un peu trop audaces lors de présentations dans le cadre de la semaine de la persévérance scolaire.
Foie Gras n’épargne personne, même pas ceux et celles qui se lèvent pour aller aux toilettes durant le spectacle !
C’est des répliques, une après l’autre, qui nous laissent parfois même pas le temps de sécher la larme qu’on a au bout de l’oeil tellement on rit que d’autres se pointent déjà.

Mariana Mazza a su créer un spectacle qui fait honneur à son qualibre, sa réputation et son entourage. Elle revient sur scène humblement elle-même, nous disant « take me or leave me mais je me cache plus. »
Le spectacle a commencé avec une entrée sur la chanson Gangster’s Paradise. À la fin de la première, c’est sous des chauds applaudissements sincères qu’on a vu une Mariana Mazza émue aux larmes. Ce spectacle est son âme mise à nue. Et on peu vous dire que son âme est autant drôle qu’elle est douce et anxieuse. C’est définitement un spectacle à considérer !
Elle sera de retour à Montréal le 21 novembre ainsi que les 27 et 28 février. Pour des billets, c’est ici.
Crédit photo: Mélodie Guay //Mattv







































































