Pas facile le transfert d’un médium à un autre!
©Universal
Par : Martial Genest
Le 10 juin prochain sera l’arrivée en salle du film Warcraft. Le cinéma tente à nouveau de faire vivre sur écran géant un produit ayant du succès dans un autre monde. Cette fois-ci, la tâche est attribuée à Duncan Jones, fils de nul autre que le défunt David Bowie. Il a pris les bouchées doubles pour ce film, car non seulement en est-il le directeur, mais aussi un des scénaristes.
Il est plaisant de remarquer que pour les rôles principaux, le choix des acteurs ne soit pas une liste interminable de vedettes connues utilisées à outrance pour mousser la vente de billets. Nous pourrons y retrouver Travis Fimmel de la série Vikings, Dominic Cooper, Paula Patton, Daniel Wu ainsi que Clancy Brown et plusieurs autres. Qui dit monde fantastique, dit bien sûr effets spéciaux… et Warcraft ne sera pas différent des autres.
Espérons seulement que le film soit évalué pour ce qu’il est et non sur la précision historique de son contenu. Historique? Pour un monde imaginaire, Azeroth ne se retrouve pas dans le contenu d’un cours d’histoire du secondaire, du CÉGEP ou même d’université. Mais pour les fans de la série de jeux Warcraft et les gamers de World of Warcraft, ils seront certainement vite à pointer les failles dans les liens entre les personnages et/ou les lieux.
Le but primaire du cinéma est de divertir. Comme consommateur, ce qu’on doit s’attendre c’est d’être diverti pour un moment et, quand il utilise un produit existant, c’est de respecter au minimum la création originale. Le reste est une interprétation artistique des scénaristes, directeurs cinématographiques et des producteurs. Plusieurs jeux vidéos ont déjà fait le saut au grand écran et les succès sont différents. Quand on pense à Resident Evil, Silent Hill, Double Dragon ou bien Mortal Kombat, tous ont un point en commun, le film n’était pas une reprise exacte du jeu. Pour ce qui est de la qualité de chacun, cela est une toute autre question. Pour ma part, il ne me reste qu’à vous souhaiter un bon visionnement.
Texte révisé par : Matthy Laroche